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400 CIVILS ET 250 MEMBRES DES FORCES DE SÉCURITÉ TUÉS DANS LES RÉGIONS ANGLOPHONES DU CAMEROUN

Le Parlement européen et les États-Unis ont beau dire que seul le dialogue inclusif peut stopper les violences dans les régions anglophones, mais le gouvernement camerounais clame haut et fort qu’il contrôle la situation. Cependant, les civils sont tués, les corps des forces de sécurité sont décapités.

Depuis fin 2017, les tensions persistantes dans les deux régions anglophones du Cameroun ont détérioré la situation humanitaire. S’il est aujourd’hui difficile de donner le nombre exact de personnes tuées dans le cadre de cette crise, l’ONG Amnesty International précisait dans l’un de ses rapports «que depuis début 2018, environ 400 civils ont été tués par les forces de sécurité ou par les séparatistes armés».

«Plus de huit mois après, le nombre a évolué. L’ONG a même dénombré plus de 260 «incidents sécuritaires» (affrontements, enlèvements, homicides, destructions de maisons)», précise le journal Le Jour édition du 29 avril 2019.
Selon l’organisation internationale, en deux ans, plus de de 160 membres des forces de l’ordre ont été exécutés par des séparatistes, «un chiffre largement sous-évalué selon plusieurs militants des droits de l’homme qui soutiennent que l’Etat ne communique plus sur les décès des forces de l’ordre dans lesdites régions comme au début», selon  le journal. Les sources militaires ayant requis l’anonymat parlent de 250 membres des forces de sécurité.

En septembre 2018, le rapport de l’Agence de coordination des Affaires humanitaires des Nations Unies indiquait que «plus de 400.000 personnes affectées, 1,3 million de personnes dans le besoin, 437 500 déplacés internes, 50
besoin, 437 500 déplacés internes, 500.000personnes dans le besoin dans les communautés d’accueil. Environ 3700 enfants non accompagnés ou séparés ont besoin d’une assistance urgente et de soins psychosociaux».

À quand la fin de cette sale guerre ? Quand tout le monde sera mort. Là, il y aura la paix de cimetière au pays de Paul Biya, le chef de guerre.

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