42, 7 MILLIONS DE BÉBÉS TUÉS PAR AVORTEMENT EN 2020!

Au 31 décembre 2020, 42,7 millions d’avortements ont été pratiqués au cours de l’année, a révélé Worldometer, tandis que 8,2 millions de personnes sont mortes du cancer, 5 millions du tabagisme et 1,7 million du VIH/SIDA. À titre de comparaison, le nombre de décès dus au coronavirus dans le monde en 2020 s’élevait à 1,8 million, selon l’université Johns Hopkins.

Worldometer – élu l’un des meilleurs sites de référence gratuits par l’American Library Association (ALA) – suit l’année des principales statistiques mondiales, notamment la population, les naissances, les décès, les véhicules automobiles produits, les livres publiés et les émissions de CO2. Il comptabilise également le nombre total d’avortements pratiqués dans le monde, sur la base des dernières statistiques sur les avortements publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon les statistiques de Worldometer, le nombre de décès dus à l’avortement en 2020 était supérieur à celui de tous les décès dus au cancer, au paludisme, au VIH/sida, au tabagisme, à l’alcool et aux accidents de la route réunis.

Le nombre choquant de décès dus aux avortements a en fait conduit certains observateurs à qualifier l’avortement de “cause de justice sociale de notre temps”, car l’ampleur même du problème éclipse complètement les autres questions relatives aux droits de l’homme.

L’année 2020 a également vu la légalisation de l’avortement en Argentine, l’un des derniers bastions du monde à reconnaître et à protéger le droit à la vie des enfants à naître.

Dans leur message annuel de Noël, les évêques argentins ont dénoncé le gouvernement d’Alberto Fernández pour son “obsession fébrile” d’étendre le droit à l’avortement en pleine pandémie. Au lieu de s’occuper des besoins réels du peuple argentin, le gouvernement a adopté une “urgence incompréhensible” en instaurant l’avortement en Argentine, ont déclaré les évêques, “comme si cela avait quelque chose à voir avec les souffrances, les craintes et les préoccupations de la plupart des Argentins”.

“Ce Noël, nous nous trouvons dans un moment historique qui appelle à une reconstruction ardue de l’emploi, de l’éducation, des institutions et des liens fraternels”, ont déclaré les évêques, et au lieu de répondre à ces besoins urgents, le gouvernement a choisi de faire avancer le programme de l’avortement.
“Ces dernières semaines, le panorama s’est assombri”, ont-ils écrit. Le gouvernement devrait défendre les droits de l’homme des faibles plutôt que de “les refuser aux enfants à naître”.

Le lobby de l’avortement a également ciblé la Pologne après qu’une décision de la Haute Cour a interdit les avortements eugéniques pratiqués sur les bébés atteints du syndrome de Down et d’autres handicaps. Le mouvement  de manifestation des femmes pro-avortement a organisé des manifestations  dans les grandes villes, dont un groupe s’est rassemblé dans le centre de Varsovie et a ensuite défilé vers la maison de Jaroslaw Kaczynski, le chef du Parti de la loi et de la justice (PiS) au pouvoir en Pologne.

Début octobre, le Tribunal constitutionnel polonais a annulé une disposition permettant aux médecins d’avorter des fœtus sur la base de défauts congénitaux, jugeant que la loi violait la Constitution nationale, qui garantit le droit à la vie.

Dans sa décision, le tribunal a fait valoir que l’avortement d’un enfant en raison de probables malformations congénitales constituait de l’eugénisme, un effort pour débarrasser la société des faibles et des indésirables, pratiqué notoirement par les nazis contre les Juifs et les personnes handicapées, et préconisé par la fondatrice de Planned Parenthood, Margaret Sanger, contre les Noirs et les minorités aux États-Unis.

En même temps que la capitale Varsovie, des manifestations pro-avortement ont eu lieu à Poznan, Varsovie, Wroclaw, Cracovie et dans d’autres villes, et les manifestants ont envahi les églises pendant le service, “confrontant les prêtres à des obscénités” et peignant à la bombe les églises avec des slogans et les numéros de téléphone de prestataires d’avortement,  rapporte l’Associated Press (AP).

Le 28 décembre, les chrétiens du monde entier ont célébré la fête des Saints Innocents, commémorant le décret du roi Hérode selon lequel tous les enfants mâles de moins de deux ans en Israël devaient être massacrés dans le but de tuer le nouveau-né du Christ. Le pape François a comparé le massacre des Innocents à la pratique moderne qui consiste à tuer les bébés par l’avortement.

La 48e Marche annuelle pour la vie aux États-Unis aura lieu à Washington, D.C., le 29 janvier 2021, avec pour thème “Ensemble, forts, la vie s’unit ! L’objectif déclaré de la marche est de mettre fin à l’avortement en “unissant, éduquant et mobilisant les pro-vie sur la place publique”.

La marche annuelle commémore la tristement célèbre décision de la Cour suprême du 22 janvier 1973 dans l’affaire Roe v. Wade qui, avec l’affaire Planned Parenthood v. Casey de 1992, a invalidé 50 lois d’État et rendu l’avortement légal et disponible sur demande dans tous les États-Unis.

Source: Breitbart, Traduction par Aube Digitale