88% DE TOGOLAIS NE FONT PAS CONFIANCE À LA MACHINE DE TRUCAGES D’ÉLECTIONS

Selon les résultats de l’enquête menée par Afrobaromètre, les Togolais, dans leur quasi-totalité, n’ont pas confiance à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) reste une question qui divise les Togolais. « En effet, 46% d’entre eux n’ont pas du tout confiance en cette constitution et juste 12% lui font beaucoup confiance », précise  ce rapport.

« Presque la moitié (47%) des Togolais trouvent que tous ou la plupart des conseillers municipaux /communaux sont corrompus. La majorité (58%) des citoyens désapprouvent la façon dont leurs conseillers font leur travail », révèle  Afrobaromètre.

Les élections sont toujours faussées au Togo pour permettre à la dynastie Gnassingbe  Éyadéma de se pérenniser au trône. Voici le Top 23 des techniques et stratégies de fraudes électorales mises en place qui fonctionnent depuis un demi-siècle:

1-L’achat de consciences.

2-Retrait des cartes d’électeurs des corps habillés et vote par anticipation.

3-Érections des bureaux de vote fictifs.

4- Maintien de mineurs et d’étrangers sur les listes électorales.

5-Retards dans l’ouverture des bureaux de vote et insuffisance de matériels dans les zones jugées favorables à l’opposition.

6-Utilisation de plusieurs procurations et dérogations le jour du scrutin.

7- Absence ou mauvaise gestion de listes d’émargement.

8-Caractère non indélébile de l’encre dans certaines localités.

9- Chasse aux délégués de l’opposition dans les bureaux de vote avant le décompte des voix.

10- Substitution d’urnes déjà bourrées.

11- Remise aux électeurs dans les zones réputées favorables à l’opposition des bulletins pré-marqués devant le logo du parti au pouvoir.

12- Présence de chefs de village dans les isoloirs pour influencer le choix des électeurs.

13-Corruption des représentants de l’opposition dans les bureaux de vote.

13-Trucage des bureaux de vote (absence de scellés) pour donner lieu à invalidation dans certaines localités jugées hostiles au pouvoir.

14-Annulation des bulletins en faveur de l’opposition. utilisation du « Yombo », cette teinture venue du Ghana.

15-Obtention sous pression et payement de signature avant le vote.

16-Instauration d’un climat de peur et d’incertitude qui dissuade les populations de suivre le dépouillement.

17-Enlèvement et destruction des urnes.

18- Perturbation des communications téléphoniques et de l’Internet pendant et après le dépouillement.

19-Arrestation et immobilisation des représentants et délégués de l’opposition à l’intérieur du pays.

20-Complicité des délégués de l’opposition dans les CELI dans le traficotage des résultats.

21- Empêchement des Etats-majors de l’opposition de centraliser les résultats.

22- Centralisation des résultats. Beaucoup de magouilles sont à relever lors de la centralisation des résultats.

23- L’utilisation d’un logiciel pour pomper les voix de l’opposition. Les experts en fraude électorales qui travaillent au sein de la CENI officieuse qui impose ses vues à la CENI officielle, ont confectionné un logiciel qui sert à ponctionner les voix de l’opposition. Il est le plus souvent utilisé dans les zones acquises à l’opposition.