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LES NOIRS BARBARES D’AFRIQUE DU SUD FONT HONTE

Afrique du Sud, la nation dite arc-en-ciel offre au monde un odieux spectacle où les Noirs traitent d’autres Noirs comme des animaux dans un cirque de l’antiquité.
La xénophobie fait parfois beaucoup de victimes, comme les 64 morts de 2015. Les Noirs sud-africains ne s’attaquent pas aux Blancs, mais aux autres Noirs qui sont des Somaliens, Éthiopiens, Mozambicains, Congolais, Nigérians, Malawites et d’autres…
En période électorale, les étrangers Noirs deviennent même  un argument de campagne et leur sort est entre les mains des hommes politiques et des chefs traditionnels sud-africains qui lancent  de véritables chasses à l’homme ou plutôt à l’étranger noir africain . L’épicentre de cette xénophobie se trouve dans la province du Kwazulu Natal, dans le sud du pays, et dans sa capitale Durban où 2 étrangers ont été tués au mois d’avril 2019 et des centaines ont été déplacés. Et ça recommence 
C’est Nelson Mandela qui doit chaque fois se retourner dans sa tombe, en voyant notamment les mauvais traitement infligés aux enfants et petits-enfants des Africains sub-sahariens, qui ont aidé l’ANC par un soutien sans faille à triompher du régime de l’apartheid. Pourtant ils sont ainsi fréquemment lynchés et tués par des hordes de Sud-africains noirs , qui les considèrent comme des « profiteurs étrangers », dans une l’indifférence de la classe dirigeante actuelle.

Les violences ont commencé principalement dans la région de Jeppestown, proche du quartier central des affaires. Mais il s’est rapidement étendu à d’autres régions comme Denver, Malvern, Turffontein, Tembisa et d’autres zones de la ville. Des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs voitures incendiées chez ce qui ressemblait à un concessionnaire de voitures d’occasion.

La police a en outre, tiré des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des grenades paralysantes pour tenter d’arrêter les pillages. Elle a déclaré que le « chaos  » avait été provoqué après la mort de trois personnes dans l’incendie d’un « vieux bâtiment « . Le ministre de la Police, Bheki Cele, s’est rendu dans les zones touchées et a condamné les violences.

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