Afrique Politique

UN JOURNAL FRANÇAIS CONFIRME QUE NGOH NGOH EST LE VRAI PRÉSIDENT DU CAMEROUN

Suite à la publication d’un bulletin d’informations du Cabinet Civil de la présidence de la république du Cameroun , on y découvrait un décret du chef de l’Etat Paul Biya, daté du 5 février 2019, accordant une délégation permanente de signature à Ferdinand Ngoh Ngoh en qualité de ministre d’Etat, secrétaire général de la PRC, beaucoup ont dénoncé une succession de gré à gré entre Paul Biya et son beau-frère qui venait d’être bombardé ministre d’État .

Le journal français La Lettre du Continent vient confirmer que le ministre d’État Secrétaire général de la république Ferdinand Ngoh Ngoh, jouit des pouvoirs au-delà de ses compétences et   dévoile son rôle stratégique comme le vrai décideur et chef du gouvernement.

La Lettre du Continent affirme que le Secrétaire Général de la Présidence de la République (SG/PR), Ferdinand Ngoh Ngoh, est le véritable numéro 2 du régime et gouverne par courrier.

«Adressées indifféremment aux ministres ou directeurs d’administration les lettres du SG/PR qui invoquent systématiquement ‘‘les hautes instructions du Chef de l’Etat’’, rythment l’activité du gouvernement camerounais», écrit   le bimensuel français.

Alors que selon la Constitution, c’est le Premier ministre qui est chef du gouvernement, le ministre Secrétaire  général à la présidence de la république bloque les actes de celui-ci et lui donne des instructions. Le 31 août 2019, Ferdinand Ngoh Ngoh  a envoyé une missive au directeur général du Port Autonome de Douala, Cyrus Ngo’o, instruisant l’accélération du processus de désignation d’un nouveau concessionnaire du Terminal à conteneurs.

Le 13 août, Ferdinand  Ngoh Ngoh a rappelé «au Premier ministre, Joseph Dion Ngute, qui s’apprêtait à nommer un nouveau responsable à l’Agence de régulation de l’électricité, que la nomination des dirigeants des entreprises publiques ‘‘ relevait de la compétence exclusive du Chef de l’Etat’’», révèle également  La Lettre du Continent.

Très épuisé par l’âge et la maladie, prenant désormais de longues périodes pour aller se reposer dans son village à Mvomeka’a, le président Paul Biya a fini par laisser la voie libre à Ferdinand Ngoh Ngoh qui place ses pions sur tous les postes stratégiques.

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