CRISE : PAUL BIYA DÉLIRE DÉJÀ
Ce que je crois: Paul Biya délire déjà . Le roi de l’entourloupe cherche une échappatoire : il prononce le mot « dialogue » du bout des lèvres.
Franckly speaking, le roi pb37 n’y a jamais cru. Et d’ailleurs, le vendeur d’illusions n’a jamais pu prononcer le mot « dialogue » en Anglais. Pourtant facile, mais trop compliqué pour lui. Impossible.
Narcissique pervers, il se prend pour le centre de l’univers, et au pire des cas un objet céleste autour duquel tournerait notre étoile, le soleil. Pour cet homme-là, pardon ce « créateur » brutal, le dialogue vrai est en réalité preuve de reddition, d’abdication ou d’humiliation absolue.
De nos jours, il survit dans sa petite bulle de tyran absolu, mais tétanisé et estomaqué à l’idée de perdre le pouvoir sur terre. Au soir de son règne, il se sent mieux dans la peau de bonimenteur patenté, qui se prend pour un boulanger prêt à tout cramer. Un hominidé robotisé et téléguidé, tel un sujet/personnage de Frankenstein en quête d’âme et de souffle de vie sans fin. Hélas, il est l’incarnation du crime organisé envers la patrie, cyniquement adepte de la théorie du miroir. Prompt à accuser ses contradicteurs et Opposants des crimes qu’il ourdit contre ceux-là même, ses victimes. Mal lui en prend, toutes ses cibles ne sont plus des victimes expiatoires. Plutôt des patates chaudes, vénéneuses. Le « créateur » souffre, tandis que ses « créatures » les plus zélées croient à la vie éternelle de sérail, …au palais. Cependant, les gémissements du peuple souverain se transforment en belles et triomphantes mélodies des trompettes, clarinettes et cors de victoire du bien sur le mal.
Puisse Biya écraser une grosse larme, se repentir et demander pardon au peuple souverain. Comme le fit si bien le marxiste Mathieu Kérékou au Bénin. À brûle-pourpoint.
Faut pas rêver(!?).
Full stop.
Médard Lipot