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DONALD TRUMP SE MOQUE D’EMMANUEL MACRON

Le président américain Donald Trump s’est déplacé pour l’inauguration d’un nouvel atelier en présence du Français  Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH et de sa fille et conseillère Ivanka Trump, amatrice revendiquée de luxe.

« Nous célébrons avec fierté l’ouverture de la marque Louis Vuitton, un nom que je connais bien et qui m’a coûté beaucoup d’argent depuis des années », s’est amusé l’ancien homme d’affaires new-yorkais.

Interrogé sur « la recette » à l’origine des chiffres du chômage aux États-Unis, au plus bas depuis un demi siècle, Donald Trump en a profité pour s’autoglorifier en souriant : « Peut-être que nous avons un meilleur président! »

Après ce tacle appuyé sur le président français qui, lui, ne parvient pas à endiguer la croissance, le locataire de la Maison Blanche a salué  les « excellentes relations » avec la France, qui « reste non seulement notre allié le plus ancien mais aussi le plus fiable et le plus précieux »

Pour finir, Donald Trump , tout en adressant des salutations à  son homologue français Emmanuel Macron, n’a pas manqué de souligner qu’ils ont souvent des divergences de vues :

« Nous avons nos petites querelles avec Emmanuel de temps en temps », a-t-il plaisanté. « Dites bonjour à Emmanuel », a-t-il lancé à Bernard Arnault, avant d’ajouter: « J’aime vraiment beaucoup votre président. »

En février dernier, l’ex conseiller de Donald Trump, avait déjà lancé une attaque virulente contre Emmanuel Macron sur la suppression des postes et les manifestations des gilets jaunes :  » Son vrai visage est apparu au grand jour lors de son allocution télévisée après la grande manifestation des Champs-Elysées. On voyait bien qu’il était déstabilisé. Il n’a même pas eu le cran de s’adresser aux Français dans les yeux, en direct », avait déclaré Steve Bannon

Puis, il s’était montré  davantage corrosif envers le chef d’État français  : « Il est hors sol. Sous son costume, il n’y a rien. Je connais bien ce genre de profil : j’ai connu plein de banquiers d’affaires chez Goldman Sachs, dans les années 1980. Ces types-là voient les choses de loin, de manière abstraite. Pour eux, rien n’est jamais concret ou réel. A leurs yeux, un plan social avec 5.000 suppressions de postes, c’est une présentation PowerPoint pour McKinsey. Rien d’autre. Ils ne comprennent pas comment vivent les gens, ne savent pas à quoi ressemble une fin de mois difficile. »

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