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LE GABON CLASSÉ 1ER PAYS DANGEREUX EN AFRIQUE ET 3 ÈME AU MONDE

« Si je parlais, certains ne seraient plus ministres », l’on peut aisément imaginer certains d’entre eux, le murmurer doucement. MDR ! LOL !

Vendredi 22 novembre 2019, nous apprenons avec étonnement que le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, a été démis de ses fonctions, lors d’une session extraordinaire du conseil de la magistrature. Cela mérite-t-il un tonnerre d’applaudissements ?

Comme si nous étions des « idiots », au lieu de résoudre les problèmes de fonds, on veut nous enfumer avec un wagon d’arrestations cosmétiques et le limogeage artistique de plusieurs hauts fonctionnaires, réputés proches de l’ancien directeur de cabinet du président.
Ce qui ressemblerait à un nettoyage d’automne, dans les hautes sphères de notre administration fait d’abord sourire, puis arrache une vive interrogation, très prisée des jeunes : C’est quoi le projet ?

On a bien compris le conatus. Le lombric est métamérisé pour répéter la même chose. C’est d’ailleurs, sa raison d’être. Souvenons nous de ce célèbre proverbe français, qui dit si justement que : « Le serrurier est coupable, et c’est le forgeron qu’on a pendu ». En termes clairs, il y a toujours un bouc émissaire qui paie pour la faute d’autrui. Lorsque le pillage devient un mode de vie pour un groupe d’hommes vivant en société, ils créent pour eux-mêmes au cours du temps un système légal qui l’autorise et un code moral qui le glorifie, pour reprendre la thèse de l’économiste politique Frédéric Bastiat.

De toute évidence le pays va mal. Et, chacun le sait. Les statistiques le démontrent déjà en plaçant le Gabon comme troisième pays le plus dangereux au monde, et premier en Afrique. Les chiffres donnent froid dans le dos, sur 142 pays, le Gabon se positionne à la 140ème place des Etats Sécurisés (le rapport 2019 «Global Law and Order» de l’institut Gallup). Les lois corrompues, pour le bénéfice d’un petit groupe. Une disparité massive et inégalable entre riches et pauvres, des milliers de gabonaises et gabonais dorment chaque soir sans manger.

Une obsession de plus en plus grandissante pour la perversité (sexe, homosexualité, lesbianisme, la pédophilie, etc). Un accroissement excessif du niveau général des prix (loyer, gaz, carburants, denrées alimentaires, etc). Et, l’infiltration odieuse des loges maçonniques. Quelques signes qui reflètent exactement la société gabonaise. Alors que les dirigeants vantent la paix et la démocratie, une justice solide et indépendante, des institutions fortes, ou une parité sociale. Un véritable faussé abyssal entre la réalité sur le terrain et les annonces fanfaronnes.

Pour finir, une sagesse africaine enseigne que : « La poussière ou la cendre suit celui qui vient de la jeter ».

Je dis mes maux, avec mes mots

Maitre Thillaut-Pauvert, chercheur de vérités !

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