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LE DG DES AÉROPORTS DU CAMEROUN ET SON GANG DÉTOURNENT DES DIZAINES DE MILLIARDS

Thomas Owona Assouma devenu Assoumou (personne ne sait encore comment), est Directeur Général de ADC S.A depuis le 15 juin 2009. Cette journée là demeure la pire pour cette entreprise qui aurait pu être un fleuron sans cette erreur majeure de Casting. Ce technicien en météorologie devenu miraculeusement ingénieur de l’aviation civile (même ses camarades de L’IAMAC n’y croient toujours pas) est assurément le DG le plus incompétent du Cameroun. Il vous suffit de faire un tour sur les 7 aéroports de la concession gérée par ADC et revouvellée en octobre 2015 pour une durée de 50 ans.

Les compagnies aeriennes viennent d’ailleurs de saisir une énième fois ADC pour la qualité de service exécrable. Est-ce que le gars entend ça alors? l’homme qui n’a jamais terminé un projet sans scandale financier ou technique trône toujours à Nsimalen malgré l’expiration de son mandat depuis le 15 juin 2018.

Comment ne pas évoquer la toiture de l’aéroport international de garoua qui coule comme un torrent d’un coût de 3.5 milliards qui qui après 8 ans n’est toujours pas définitivement receptionnée? La jetée B de Douala, non receptionnée par les techniciens de la maison à cause de la mauvaise qualité des travaux. L’extension de la Direction Générale, chantier engagé depuis 7 ans et abandonné aujourd’hui après y avoir englouti 500 millions. La clôture grillagée de la DG à 350 millions dont le portail ne coulissait déjà plus la veille de la réception provisoire. Les travaux fictifs d’ étanchéité à coups de centaines de millions. Sans être exhaustif…

Le meilleur le scandale de l’histoire de l’entreprise à savoir la réhabilitation des chaussées aéronautiques de Douala financée partiellement par un prêt de L’AFD dont le coût total est revenu à 25 milliards y compris des avenants cumulés de 5 milliards (qui en fait n’ont servis qu’à financer des retrocommissions). Signalons que OAT comme il est appelé à Obili fait des pieds et des mains actuellement pour conclure la 2e phase du financement AFD qui concerne le terminal de Douala pour évidemment encaisser ses retrocommissions. Pour ce faire et comme il s’en vante lui-même il arrose à tout vent partant de la PRC, passant par la primature et jusqu’au TCS où il est noyé dans les procédures sur les scandales évoqués plus haut. Il prétend être encore en poste grâce à Franck Biya qui selon lui, lui permet de narguer aujourd’hui le DCC dont le frère cadet a été sauvagement expulsé sur ses ordres, de l’aéroport de Douala il y a quelques jours alors qu’il y était exploitant. Il voue une haine viscérale envers le SGPR qui a daigné refuser ses centaines de millions.

Le ridicule ne lui fait plus rien comme cette mascarade de conférence de presse organisée il y a quelques jours au cours de laquelle l’incompetent DG du ciel et de la terre s’est fait décerner un prix de « meilleur manager » provenant du marché de mvog-mbi par des journalistes payés par un de ses valets.

ADC S.A est actuellement l’entreprise au sein de laquelle vous trouverez le plus gros contigent de faux diplômés au cameroun. Qui d’autre qu’un médiocre pouvait autant valoriser la médiocrité? En définitive la situation humaine, économique et financière dans laquelle l’homme de Nsimeyong laissera cette entreprise s’annonce catastrophique. Son remplacant aura du pain sur la planche. Mais apparemment l’homme de Nsimeyong tant qu’il arrose le système malgré les décrets du 19 juin 2019 et la loi du 12 juillet 2017 signés du PRC ne risque rien.

Conformément aux dispositions de la loi 2017/11 du 12 juillet 2017 portant statut général des entreprises publiques et du décret 2019/320 précisant les modalités d’application de cette loi, le mandat de M. OWONA ASSOUMOU (ASSOUMA) DG ADC est expiré depuis le 15 juin 2018. Tous les actes pris à compter de cette date sont nuls et de nul effet et par conséquent attaquables en justice. Bonjour les futurs contentieux. Un cadre de l’aéroport de Douala nous a confié ceci, je cite : « Bien que son bilan soit catastrophique même pour un aveugle, si les autorités pensent que OAT est un bon manager, qu’elles l’envoie donc réformer une entreprise en difficulté, qu’on le nomme même ministre, pourvu qu’on puisse sauver cette boite. Qu’on applique la loi bon DIEU ! n’appliquons pas la loi seulement pour les élections ». Fin de citation.

Les employés de ADC ne font plus confiance à leurs délégués du personnel. A la dernière réunion tenue avec le DG, tout ce qu’ils ont pu négocier c’est un voyage à Kribi au courant du mois de décembre 2019 pour la relecture de l’accord d’établissement. Rien pour le personnel.

Ceci étant, voici d’autres acteurs majeurs  de la catastrophe:
1. BIDI NDONG Anicet Jean-Paul alias « Bobo » alias « Nkukuma », Beau-frère du DG, Sous-Directeur des Affaires Juridiques. Recruté comme juriste assistant en 2009, ce dernier a été reclassé quelques années plus tard comme cadre sur la base d’une Maitrise en droit des affaires que la Direction des ressources humaines attend toujours. L’on se souvient encore de l’employée cadre travaillant alors à la DRH qui avait été affectée du jour au lendemain au service fret parce qu’elle avait osé demandé au DG de compléter son dossier avec la Licence en droit privé qu’il annonçait dans son CV. Depuis lors, la pauvre a vu sa brillante carrière prendre un sérieux coup.

Depuis son arrivée à la tête de la structure, ADC se fait laminer dans tous les procès qui lui sont intentés. Le montant des dommages et intérêts payés au terme de ces contentieux est faramineux. Il voue une haine viscérale à ses collaborateurs, ces derniers étant tous mieux lotis que lui académiquement.

Même les missions dévolues aux collaborateurs (accompagner un huissier faire un constat, assister à une audience banale…) sont la chasse gardée du DG, son beau-frère lui garantissant ainsi une rente d’au moins 10 jours de déplacement par mois soit 700 000 FCFA.

Bobo est un glouton, il ne laisse rien passer. Sans la veille juridique intense de ses collaborateurs, ADC serait certainement dans de beaux draps depuis fort longtemps. En tant que juriste il aurait dû suggérer à son « bo » de suivre l’exemple de l’ancien DG de l’ARSEL pour prévenir toute situation embarrassante à venir. Mais non, Il a certainement pensé à ses 700 000 de frais de mission par mois.

2. NOMO Virginie alias « Nanou ». Chef service des relations publiques. Ne vous fiez pas à ses airs de sainte nitouche, cette dame est intraitable quand il s’agit de liasses de billets. Son Dada à elle ce sont les billets d’avion et les factures d’hôtel. Ceci avec la complicité de ONANA Didier alias « Touco le truand » (Nous y reviendrons dans le cadre d’une édition qui lui sera exclusivement consacrée compte tenu du volume), frère cadet du DG, Expert-Comptable, celui-là même qui a maudit en mondovision son neveu le Futur ex Sous-Directeur des finances au point de le pousser à la démission, et également promoteur de l’agence MEDI VOYAGES. C’est cette agence qui fournit 95% des billets d’avion sollicités par ADC.

Il se trouve que Nanou et Touco ont mis en place un stratagème qui leur fait brasser des dizaines de millions. Sur les vols domestiques, avec évidemment la complicité des agents Camair-co, soit ils réussissent à obtenir des billet staff (réservé au personnel Camair-co) à des vils prix et les refacturent plein pot à ADC, soit ils obtiennent les billets les moins chers et les refacturent plein pot à la vache à lait ADC. Vous ne le percevez peut-être pas comme ça mais les écarts sont inimaginables. Ça donne le palu.

Et là encore ce n’est rien. La deuxième combine est systématiquement appliquée par MEDI VOYAGES sur les billets des vols internationaux avec des marges encore plus colossales.

En plus des nuitées fictives, Il se trouve que des gens qui n’ont même rien à voir avec l’entreprise bénéficient de séjours en pension complète dans des grands hôtels, séjours ensuite facturés à ADC qui paye rubis sur ongle.

Dans la prochaine Edition :

– BABODO Laurent Gervais alias « le garçon de course ». Chef du Cabinet du DG. C’est par lui que passent les pots de vin adressés au DG par les prestataires. Cet ancien coursier d’assurance qui faisait 20 km par jour à pieds dans yaoundé ne vit que de trafic d’influence et de harcèlement sexuel. Combien de jeunes de filles se sont-elles faites abusées espérant une promotion promise par cet homme des cavernes ? Son diplôme de l’Institut Africain des Assurances est toujours attendu. Son nom est en tout cas inconnu du site de l’école.

– EDDIA Christina alias « Lady ». Après avoir racketté les personnels temporaires et les riverains des alentours de l’aéroport de Nsimalen leur promettant du travail en contrepartie de parcelles de terrain à défaut d’espèces sonnantes lorsqu’elle était DRH, cette veuve joyeuse a depuis lors transformé la Direction des Affaires Générales en un véritable comptoir où les bons de commande se monnaient comme à la bourse.

À suivre

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