ERNEST OBAMA ACCUSE MAURICE KAMTO D’INSTRUMENTALISER LA BAS POUR LA GUERRE TRIBALE
Rentré au Cameroun après avoir été enfariné à Paris, Ernest Obama a fait la une de l’Anecdote du 17 février 2017, un journal qui appartient à Jean Pierre Amougou Belinga, le patron de Vision 4 . L’occasion pour lui de revenir de revenir de façon large sur cette actualité qui a beaucoup fait réagir les hommes politiques et des médias.
Ernest Obama qui vante souvent avec ses collègues leurs mérites dans les arts martiaux, affirme qu’il n’a pas opposé de résistance à la BAS pour éviter toute interpellation de la police française. Il a donc prendre marathon comme un sans-papiers qui fuit une patrouille de policiers !
» J’ai même dit à mon collègue Ekwalla qu’apparemment c’est la Bas, il m’a dit non impossible qu’ils ne peuvent pas arriver ici. Pendant qu’on y allait, mes soupçons ne faisaient que se renforcer. Dans ma tête, j’avais déjà imaginé le scénario. Est-ce qu’il fallait réagir s’ils nous attaquent ? Qu’est-ce qu’il fallait faire ? Je me suis souvenu qu’on m’avait dit qu’en France, en cas de bagarre on sera tous interpellés automatiquement « , raconte Obama alias Usain Bolt.
» Je m’attendais à quelque chose. Quand on est arrivé à leur niveau, ils se sont mis à crier ‘ les Sardinards, les Sardinards ‘, en nous versant une poudre blanche dessus avec du piment. Pour éviter un contact physique, je suis rentré rapidement à l’hôtel, et mon collègue Ekwalla m’a également rejoint. Après, on les entendait crier en bas. Automatiquement, l’hôtel a appelé la police et elle est arrivée 10 minutes plus tard. Nous avons été entendus sur place « ,relate-t-il.
» La police a récupéré les vidéos des caméras de surveillance de l’hôtel et mon collègue Ekwalla qui est Camerounais d’origine, mais de nationalité belge, est allé au poste de police avec les policiers pour porter plainte. Il a été entendu pendant quatre heures de temps. Toutes les vidéos de la Brigade anti-sardinards qui ont été faites avant et leur vidéo de célébration qui disait comment on a été attaqués ont été récupérées par la police.
Disons-le clairement que la plainte a été portée contre la brigarde anti-sardinards et les personnes qui nous ont attaqués, ont déjà été identifiées. En principe, ce lundi, nos avocats devraient se rendre à la police pour que la procédure suive son cours. J’entends les gens dire sur la toile qu’il s’agit de la farine et que ce n’est rien. Non la plainte a été portée pour agression et l’hôtel a porté plainte pour violation du domicile privé. », confie l’ancien directeur de Vision 4.
À la question sur son état de santé , les séquelles de cette » farine pimentée » et le fameux certificat médical qui accompagnerait sa plainte , Ernest Obama ne donne pas de précisions. « Mon collègue et moi avons fait un certificat médical qui a été joint au dossier. Je préfère ne pas parler du contenu de ces certificats médicaux. Je peux avoir reçu quelque chose. Je ne sais pas dans quel état de santé je suis. On attend. Les documents ont été déposés à la police et la police nous a dit que le fait qu’Ekwalla soit Belge renforce encore la procédure parce que c’est un ressortissant de l’Union Européenne. », affirme Ernest Obama. Tiens!
Ernest Obama aurait souhaité que cette agression avec la farine armée devienne un problème national, et que tous les frères et soeurs de la tribu descendent dans les rues de Paris et du Cameroun pour aller affronter le petit Calibri Calibro avec son ami et une femme en béquilles que son collègue musclé et lui-même le karatéka, ont fui. « Ce qui m’a le plus fait peur quand j’ai été victime de cette attaque, c’est la réaction des miens et de mes frères. Je me dis que ne veux pas être à l’origine du déclenchement d’une guerre entre les Camerounais parce que nous sommes tous Camerounais et chacun a ses positions idéologiques qu’il faut respecter(…) »
Et comme il fallait s’y attendre, Ernest Obama qui avait déjà identifié Maurice Kamto comme responsable du saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris , commanditaire de toutes les opérations de la BAS, accuse encore le président du MRC dans ce guet-à-pens.
« Ce que je regrette le plus est que le Pr Maurice Kamto, n’ait pas condamné ces actes là. Le Pr Maurice Kamto n’a pas condamné. On le voit régulièrement sur les photos avec ces activistes de la BAS. Il y a quand-même une proximité certaine entre eux. D’ailleurs, on l’appelle président élu, maintenant la sortie de Fogue est anecdotique. Si un journaliste, symbole même de la liberté, est agressé et on trouve des choses à redire, ça veut dire qu’il y a un problème. », tranche Ernest Obama.
Par contre, pour lui le grand journaliste indépendant , « Le président Biya est une chance pour le Cameroun. C’est un homme précieux pour le Cameroun et je me rends compte que lorsqu’il ne sera plus là, on aura pleurs et regrets. »
« Rien ! mais alors rien, ne nous arrêtera de faire notre travail en respectant notre ligne éditoriale et à soutenir les institutions du Cameroun. J’irai toujours à Paris. Ils peuvent continuer à chanter, à faire ce qu’ils font, personne ne m’interdira d’aller à Paris à moins que l’Etat français ne me refuse le visa.
Ce que je trouve particulièrement regrettable dans cette affaire, c’est que du fait que ces voyous s’attaquent particulièrement aux Betis crée une situation de crise entre les Bétis et les Bamilékés. Mais je sais qu’il n’y a pas de problème entre ces deux tribus frères qui cohabitent fraternellement depuis la nuit des temps dans notre pays.
Moi j’ai beaucoup d’amis, beaucoup de parrains qui sont issus de l’Ouest Cameroun et je trouve regrettable que pour des intérêts égoïstes, qu’on instrumentalise ceux de nos frères qui sont sans papiers et qui n’ont rien à faire parce que voyez-vous, on a effectivement appris que dans chaque exaction de la BAS, il y a derrière un paiement qui est fait. Ils le font peut-être parce qu’ils n’ont pas à manger. Je pense qu’on devrait peut-être aider ces Camerounais-là, ces frères en Europe sans emploi à revenir au Cameroun, vivre normalement, décemment, au lieu de vivre en posant des actes qui ne les honorent pas du tout. », lance solennellement Ernest Obama. La BAS va apprécier.