APRÈS HUMAN RIGHT WATCH, UNE AUTRE ONG ACCUSE L’ARMÉE CAMEROUNAISE D’AVOIR ASSASSINÉ 50 CIVILS
La pression internationale monte sur le régime Biya. Malgré les démentis du gouvernement sur le rapport de Human Right Wath accusant l’armée camerounaise d’avoir délibérément assassiné des civils dans le village de Ngarbuh, un autre rapport d’ International Crisis Group vient enfoncer le clou.
En effet, International Crisis Group vient de rendre public, un rapport qui accable les forces de sécurité du Cameroun. « Dans les régions anglophones, les militaires ont lancé des raids sur les communautés soupçonnées d’accueillir des séparatistes, qui ont fait plus de 50 morts parmi les civils.», indique l’organisation non gouvernementale dans son rapport publié dans son site le 4 mars 2020. Selon ce rapport, « les militaires soutenus par la milice Fulani, le 14 février, auraient tué 23 civils dans le village de Ngarbuh ».
«Dans le Sud-Ouest, les séparatistes ont ouvert le feu sur un véhicule, tuant un civil dans le village d’Ekombe, le 3 février. Le 20 février les sécessionnistes ont aussi tué un chauffeur de camion dans la ville de Muyuka. Des militaires ont tué trois civils dans le village d’Ikata le 3 février, six séparatistes présumés ont été tués dans le village de Bakebe le 6 février, et au moins trois civils auraient été tués dans le village de Bakundu le 20 février», poursuit International Crisis Group.
