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DONALD TRUMP MET À PRIX LA TÊTE D’UN PRÉSIDENT À 15 MILLIONS DE DOLLARS

15 millions de dollars pour la tête d’un président de la république ! Ce n’est pas un film western, mais la réalité. Le président américain  Donald Trump revisite l’histoire et arbore le chapeau du shérif à la poursuite du président vénézuélien présenté comme un trafiquant de drogue.

Une inculpation et une prime pour son arrestation. Les États-Unis  ont annoncé, jeudi 26 mars, l’inculpation du président vénézuélien Nicolas Maduro , et de plusieurs de ses proches, pour « narco-terrorisme ». Une manière d’augmenter encore la pression sur le dirigeant socialiste dont ils souhaitent l’éviction.

Washington offre même  une prime pouvant atteindre 15 millions de dollars (13,5 millions d’euros) pour toute information qui permettrait d’arrêter le président vénézuélien. « Nous voulons qu’il soit capturé afin qu’il réponde de ses actes devant un tribunal américain », a déclaré le ministre de la Justice Bill Barr.

« Le gouvernement de Donald Trump, dans une action outrageusement extrême, vulgaire et misérable, a lancé une série de fausses accusations fallacieuses. Je le dis comme ça : tu es misérable, Donald Trump ! Il ne se comporte pas seulement comme un cow-boy, raciste et suprémaciste, il gère les relations internationales comme un extorsionniste », a réagi le dirigeant vénézuélien à la télévision nationale.

Les Etats-Unis, ainsi qu’une soixantaine de pays, soutiennent le chef de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido, qu’ils ont reconnu comme président par intérim. Washington tente d’asphyxier le gouvernement de Nicolas Maduro avec une série de sanctions économiques.

En début février, le président Donald Trump a assuré  que la  » tyrannie  » du président vénézuélien socialiste Nicolas Maduro serait  » brisée  » lors de son discours sur l’état de l’Union, prononcé devant le Congrès américain.
« Maduro est un dirigeant illégitime, un tyran qui brutalise son peuple. Mais l’emprise de Maduro sur la tyrannie sera brisée et détruite », avait affirmé le locataire de la Maison-Blanche, avant de faire acclamer l’opposant vénézuélien Juan Guaido présent dans la salle.

Juan Guaido, reconnu par les Etats-Unis et plus d’une cinquantaine de pays comme le président par intérim du Venezuela, fasait partie des invités d’honneur du couple présidentiel pour cette traditionnelle adresse.

L’objectif affiché de Donald Trump est donc de contribuer à l’éviction du successeur d’Hugo Chavez, grand pourfendeur de « l’impérialisme nord-américain ». Mais ce dernier conserve le soutien de la Chine, de la Russie et de Cuba, et les soutiens à Juan Guaido commencent à s’essouffler dans le pays.

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