RÉVÉLATIONS D’UN JOURNALISTE : » FRANCK BIYA, EX-AMANT DE CHANTAL BIYA ET NARCOTRAFIQUANT DE DROGUE »
Par Michel Biem Tong, journaliste web en exil (source : Sandy Boston de la Brigade anti-Sardinard)
Depuis quelques jours, certains analystes (simplistes ou puristes) s’appuient sur des exemples pris ailleurs pour démontrer que contrairement à Ali Bongo au Gabon ou à Faure Gnassingbe au Togo, Franck Biya n’a pas exercé des fonctions au sein de l’appareil d’Etat et par conséquent ne peut pas prétendre succéder à son père, surtout en l’état actuel de la Constitution du Cameroun. C’est mal connaître Paul Biya, homme discret et sournois qui, contrairement à ses homologues, a toujours entretenu le mystère autour de son potentiel successeur. C’est mal connaître le Cameroun qui ne s’encombre d’aucune règle ni formule mathématique comme ailleurs, ce Cameroun où un feyman, trafiquant de fausse monnaie et prisonnier multirécidiviste peut du jour au lendemain devenir ministre de l’Administration territoriale.
C’est cette République immorale qu’un groupuscule de voyous et d’ethno-fascistes veut perpétuer en préparant Franck Biya à succéder à son père. Franck Biya ? Un analphabète, narco-trafiquant, toxicomane, incestueux et criminel ? Sapristi ! Puisse Dieu éviter cette maladie honteuse au Cameroun, pays de Ruben Um Nyobe, de Félix Moumié, d’Ernest Ouandié, de Mongo Beti, de Charles Ateba Eyene, de Richard Bona…
Ce que les Camerounais doivent savoir de prime abord de leur futur (?) président est que Franck Biya est à la fois incestueux et fruit d’un inceste. Au début des années 1960, alors qu’il est étudiant en science politique à Paris en France, Paul Biya fait la rencontre de Jeanne Irène Monengombo, infirmière sage-femme qu’il a épousée. Mais Jeanne Irène Biya (assassinée en 1992) ne pouvait pas faire d’enfant. De retour au Cameroun, entre 1962 et 1982, Paul Biya occupe les fonctions de chargé de mission à la présidence de la République, de secrétaire général à la présidence de la République et Premier Ministre. A la résidence du couple au quartier Anguissa, à Yaoundé, Jeanne Irène Biya fait venir sa nièce avec laquelle Paul Biya va entretenir des relations coupables dont naîtra Franck Biya.
Devenu majeur, au début des années 1990, Franck Biya entretient des relations amoureuses avec…Chantal Vigouroux, l’actuel Première Dame du Cameroun. Chantal Vigouroux (devenue Chantal Biya après avoir épousé Paul Biya) fut à l’époque une fille de joie, analphabète, de famille pauvre, fille d’une mère appelée Rosette Mengolo Ndongo (paix à son âme !), accro à l’alcool et à la vie de débauche. Début 1994, après l’assassinat de Jeanne Irène Biya, Franck Biya et sa petite amie Chantal Vigouroux participent à une fête au palais présidentiel de Mvoméka’a. A leurs côtés, Bonaventure Mvondo Assam alias BONIVAN, neveu de Paul Biya (autre illettré qui a servi comme gendarme avec un CEPE douteux), très lié à Franck Biya. BONIVAN (qui est aujourd’hui député du Dja et Lobo) était lui aussi présent à cette cérémonie en compagnie de sa copine.
C’est à cette occasion que Paul Biya, alors veuf, fut séduit par la beauté et le charme physiques de Chantal Vigouroux.
Après avoir pris des renseignements sur cette jeune fille de 24 ans auprès de certains de ses proches collaborateurs, dont son chef de protocole Martin Belinga Eboutou (paix à son âme !), Paul Biya fut informé qu’il s’agissait de la petite amie de son fils, Franck Biya. C’est alors que Paul Biya décidé d’envoyer ce dernier en Suisse pour lui acheter des montres ainsi que des vêtements. Pendant que Franck Biya fait ses courses en territoire helvétique, le 23 avril 1994, Paul Biya épouse Chantal Vigouroux, la petite amie de son fils !
Après avoir été cocufié par son propre père, Franck Biya va commencer à faire une cour assidue à la petite amie de son cousin, BONIVAN. Il finira par en faire sa copine puis son épouse. Comme quoi, le Cameroun a à sa tête depuis 38 ans, un homme, qui a pour épouse la petite amie de son propre fils et de surcroit une ancienne fille de joie, dont le fils a pour épouse la copine de son cousin. De l’inceste en plein sommet de l’Etat. On relativiserait si Franck Biya était au moins une tête bien faite.
Quelles sont les références académiques de Franck Biya ? Quelles sont ses compétences ? Bien malin qui au Cameroun pourrait être assez précis sur la question. D’après certaines indiscrétions, Franck Biya est titulaire d’un baccalauréat qu’il a obtenu après qu’un autre candidat ait composé à sa place. Le BAC douteux en poche, comme tout fils de « grand type », Franck Biya migre vers les Etats-Unis pour poursuivre ses études. Nous sommes dans la seconde moitié des années 1980. Mais au lieu de se consacrer à ses cours, le « fils à papa » se livre à la consommation et au trafic de drogue. D’ailleurs, sa petite sœur Brenda Biya est interdite de séjour aux Etats-Unis pour excès de consommation de stupéfiants. Interpellé par la police américaine, Franck Biya est jeté en prison.
Pour laver l’honneur de la famille présidentielle, l’un des fils de Gervais Mendo Ze, universitaire et cousin germain de Paul Biya, accepta de faire la prison à la place de Franck Biya. C’est ainsi que ce dernier est libéré pendant que Gervais Mendo Ze, malgré ce sacrifice suprême, purge une peine de 20 ans ferme à la prison centrale de Yaoundé pour détournements de fonds à la Cameroon Radio and Television (Crtv) qu’il a géré pendant 15ans (de 1989 à 2004). Pourtant plus affairiste et pilleur des caisses de l’Etat que Franck Biya, tu meurs.
Les soutiens du pouvoir de Yaoundé présentent Franck Biya comme un éminent homme d’affaires. Quelles sont ses entreprises ? Quel est son chiffre d’affaire annuel qui lui permet une vie de nabab, des résidences cossues en France, en Suisse et en Allemagne ? Franck Biya vit de la coupe sauvage du bois dans les forêts camerounaises. Comme son homologue Téodorino Obiang Nguema, fils du président équato-guinéen. Des informations font état de l’assassinat de plusieurs personnes opposées à cette destruction de la flore camerounaise par le fils du président (nous y reviendrons prochainement). Ce qui en réalité sert de fonds de roulement à Franck Biya pour ses sociétés fictives ce sont les deniers publics. La sueur et le sang des Camerounais. En 2012, l’association Alliance pour la défense des biens publics a accusé Franck Biya d’avoir détourné une centaine de milliards de FCFA dans le cadre du rachat des obligations de trésor à coupon zéro (OTZ).
En effet, d’après une lettre anonyme de cette association abondamment relayée par la presse locale, grâce à l’entregent de ses oncles du village que sont Louis Paul Motaze (alors directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale), David Nkoto Emane (alors directeur général de Cameroon Telecommunications) et Evou Mekou (alors directeur général de la Caisse autonome d’amortissement), la société Afrione appartenant à Franck Biya a bénéficié de 100 milliards de FCFA à travers des spéculations sur des OTZ avant leur maturation. Nous sommes en 2006. Un scandale à forte odeur de délit d’initié, de favoritisme et de détournements de deniers publics que les « Biyalâtres » ont vite étouffé à l’époque.
Voilà à quoi ressemble la famille présidentielle au Cameroun : une bande d’analphabètes ou de semi-lettrés, d’incestueux, d’affairistes, d’assassins, de jouisseurs, de toxicomanes, d’opportunistes et de voleurs de fonds publics. La faillite civico-morale que connaît la République du Cameroun depuis 38 ans n’est donc pas le fait du hasard car lorsque l’immoralité a envahi le sommet de l’Etat, c’est l’ensemble de la société qui en subit les contrecoups.
Que le successeur de Paul Biya sorte de ce merdier est un poignard que les Camerounais ne devraient pas accepter sur leur dos. Les posts élogieux sur Franck Biya qui circulent en ce moment sur les réseaux sociaux ne sont pas à prendre à la légère. Le clan ethnofascite au pouvoir veut à la fois jauger la popularité du fils de Paul Biya et préparer les esprits à ce qui va arriver. Le peuple camerounais doit s’opposer par tous les moyens (y compris par la rue ou par les armes) à cette succession de gré à gré que ces pouvoiristes veulent lui imposer à travers des institutions déjà mal bâties. A moins que ce ne soit le modèle de vie que certains Camerounais ont choisi d’adopter pour eux-mêmes, leurs enfants et leurs petits-enfants. Sinon, disons tous ensemble, jamais !