LE RÉGIME DU CHEF D’ÉTAT ET DES ARMÉES DÉSARMÉ PAR LE PETIT CORONAVIRUS
Paul BIYA a refusé à son peuple la sécurité, la démocratie, la liberté et la prospérité.
Mais comme pour rendre justice à ces bouts de bois de Dieu qu’on appelle Peuple au Cameroun, le CORONAVIRUS s’est invité.
Les riches et puissants qui se faisaient faire des ongles ou soigner leur rhume en occident, sont contraints de se débrouiller avec le néant sanitaire qu’ils ont créé, les frontières occidentales étant désormais fermées pour cause de COVID-19.
Les dirigeants camerounais, adeptes de la réligion du lucre et des plaisirs, qui ont pu dilapider 2000 milliards de Francs CFA pour construire des stades jusqu’ici inachevés, n’ont pu dégager le millième de cette faramineuse somme pour protéger les populations des ravages du CORONAVIRUS.
Désormais, s’égraine le chapelet macabre des puissants, piégés dans l’enfer camerounais et morts du CORONA. Tout y passe, politiques, capitaines d’industries, médecins, juristes de renom…
Pendant ce temps, Paul BIYA, terré dans son bunker, attend que les astres débarrassent le Cameroun de ce qu’il considère comme un mauvais vent. Il espère bien à sa sortie qui sera présentée comme héroïque, venir continuer à régner sur les survivants qu’il a laissés à l’abandon.
Pour celà, il charge ses sbires de faire régner la terreur, de s’assurer que rien ne bouge, que rien ne lui échappe, y compris en écrasant toute initiative qui pourrait permettre de sauver ce peuple désemparé.
Malheureusement, la dictature camerounaise n’a pas l’agilité lui permettant de se réinventer dans de telles situations. L’argument de la force, inéluctablement connaîtra ici ses limites… l’après corona ne sera jamais comme l’avant corona. Le Peuple qui en est désormais conscient, l’a intégré et rumine sa libération.
Me Amedee Dimitri Touko Tom
Militant – Analyste Politique