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L’INDE DÉFIE L’OMS ET VALIDE LA CHLOROQUINE

On ne sait plus à quel saint se vouer face à la pandémie du Covid-19. Les études s’enchaînent et se contredisent sur les effets et méfaits thérapeutiques liés à la chloroquine qui est pourtant utilisée contre le paludisme dans les pays du Sud depuis sept décennies, sans que celà n’inquiete l’OMS et la communauté scientifique internationale.

Le Conseil indien de la recherche médicale vient d’accréditer  l’efficacité de la chloroquine contre le Covid-19 alors qu’une étude vient de démontrer sa dangerosité.  Samedi 23 mai, le plus haut organe scientifique indien a en effet validé l’emploi de la molécule comme traitement préventif du virus. Il a même recommandé d’en augmenter l’utilisation et de l’administrer à tout le personnel soignant ainsi qu’aux forces de police.

Cette décision, à rebours des tendances mondiales, a surpris de nombreux scientifiques. « L’étude de The Lancet montre, sans l’ombre d’un doute, que l’hydroxychloroquine fait plus de mal que de bien. Ils veulent rassurer la population, mais cela peut être dangereux ! Cette molécule augmente les chances de mourir du virus et les complications cardiaques », estime le docteur Shriprakash Kalantri, directeur du Mahatma Gandhi Institute of Medical Science, dans le Maharashtra.

De plus, les trois études citées par le Conseil indien et sur lesquelles il base ses recommandations n’ont pas été publiées et portent sur un très faible échantillon de malades, regrette le médecin.

L’Inde, principal producteur du médicament, a déjà fourni 446 millions de comprimés d’hydroxychloroquine à 33 pays et prévoit d’augmenter sa production dans les mois à venir. L’OMS, prompte à menacer lorsqu’il s’agit d’un pays africain comme Madagascar qui a obtenu des résultats exceptionnels avec son médicament Covid Organic, n’a toujours pas réagi.

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