CRIST RONALDO FEND LA MER ET SAUVE LA MAISON BLANCHE DU NAUFFRAGE
Catastrophisme, cataclysme, maxi-séisme, ça commence par une douche froide dès l’entame du match: Casemiro au sol, Varane dans le vent, Carvajal sans taille, et Mandzukic qui prouve que la taille est un grand atout pour le football. Tout commence mal, et tout se termine très mal avec le même Mandzukic qui se taille encore la défense du Real Madrid: 0-2 à la fin de la première mi-temps. Normal, quand en plus de la fébrilité du couple inexpérimenté Vallejo- Varane, on aligne un attaquant épileptique et fantomatique qui mérite son nom de » Garage Bale » à côté du seul Ronaldo au four et au moulin.
Dès l’entame de la deuxième mi-temps, Zidane renvoie son encombrant attaquant mort-vivant au banc pour injecter du sang neuf en courant le risque d’enlever sa sentinelle de protection Casemiro. À la 60 ème minute, stupeur, horreur, Navas se rappelle qu’il a les bras cassés et offre une passe décisive à Matuidi. Après la ROMATADA, c’est la HONTADA.
Agressivité, intensité, combativité, efficacité, la Juventus a dominé les hostilités, face à un Real Madrid d’une rare médiocrité. Il aura fallu attendre la 78 ème minute pour voir une tentative de réveil d’une équipe sans idée.
Au bout du temps additionnel, Lucas Vasquez obtient un penalty. Buffon est fou furieux et prend le carton rouge. Et qui est là pour sauver la Maison Blanche. Encore, encore et encore Ronaldo pour son 15 ème but dans un angle imparable . Il aura tout fait seul: presser, barrer, haranguer, provoquer les cartons jaunes, qualifier le Real Madrid en demi-finale pour son 150 ème match de ligue des champions. Ronaldo est le symbole de ce qu’on veut d’un leader dans les moments difficiles. Comme le dit un proverbe africain: 《 c’est lorsqu’on est entrain de se noyer dans le fleuve qu’on reconnaît la valeur de la pirogue》.
J. RÉMY NGONO