PATRICE TALON À LA BARRE: OÙ VONT TOUS CES MILLIARDS DE DETTES?
Le Bénin est devenu la république des dettes. Président Patrice TALON et son ministre de l’Économie, des Finances et des Programmes de dénationalisation du Bénin Romuald WADAGNI, sont sur le point de décrocher le palme d’or et le tableau d’honneur de la dette au profit de notre pays. Je vous assure que ce compétiteur né ne s’est pas fait entourer des professeurs agrégés pour nous servir, mais c’était juste pour embobiner les Béninois dans de jeux de mots.
Qu’il vous souvienne qu’en 2016, le gouvernement de la rupture avait annoncé une dette intérieure de 250 milliards au lieu de 160 milliards laissés par le régime défunt. C’était tellement urgent pour le gouvernement d’apurer cette dette pour pouvoir relancer notre économie qu’il avait procédé à un premier emprunt obligataire de 150 milliards et aurait mobilisé 220 milliards à cet effet. Excellent n’est-ce pas?
Le même gouvernement ayant perdu aujourd’hui la confiance du marché financier annonce une dette intérieure de 350 miliards à faire racheter par la société SGI. Point à la ligne.
Première question: le premier emprunt obligataire n’avait- il pas servi à payer la dette intérieure laissée par le régime défunt? a: Sinon ça avait servi à quoi? b: si oui le gouvernement de Patrice Talon en deux ans de gestion a déjà une dette intérieure de 350 milliards alors qu’en dix ans le régime défunt en a eu 160 milliards?
Deuxième question: qui sont ces opérateurs économiques à qui nous devons cet argent alors que ces derniers se plaignent d’être écartés des marchés publics?
Troisième question: quel le lien existe entre le Chef de l’État et la Société SGI?
Voilà l’exercice de maison auquel le Président et son Romuald WADAGNI doivent nous répondre.
Béninoises et Béninois, l’heure est grave. Et celui qui dit Kpinn sera présenté au Procureur de la République. Bio TCHANE est là, Pascal KOUKPAKI est là, les gardiens de la mafia de notre économie sont en bloc à l’Assemblée Nationale. Le Président Patrice Talon a placé un géant radar au carrefour de notre économie, rien ne l’échappe. Dommage.
Narcisse DONADJE