DES MILITAIRES ET UN JOURNALISTE CAMEROUNAIS TUÉS DANS UNE ATTAQUE
La déléguée départementale de la Communication pour la Momo a été tuée ce mercredi 5 janvier 2021 dans une embuscade tendue par des présumés séparatistes à proximité de Njikwa (région du Nord-Ouest).
Au moins 5 personnes ont été tuées dans l’attaque. Becky Jeme Iyabo était dans le cortège qui accompagnait le préfet de la Momo à l’installation des sous-préfets de Ngie et Njikwa récemment nommés, lorsqu’une explosion vraisemblablement due à un tir d’obus a atteint le véhicule qui la conduisait.
Dans le même attentat, on dénombre également trois blessés graves dont l’état est très inquiétant , des dégâts matériels à savoir la pick-up up Bj de la légion tombée dans le ravin. Le vehicule endommagé est immobilisé au même endroit, ainsi que la pick-up BJ qui a explosé.
Le Prefet et le Commandant de compagnie ainsi que le reste des hommes encore vivants sont en évacuation dans un centre hospitalier.
Selon certaines sources , des renforts militaires seraient en route pour Njikua après l’attaque du convoi du préfet de la Momo en route pour Mbengwi.
« Outre le décès de la déléguée de la Communication, une journaliste et 4 militaires ont péri dans ce drame », confirment plusieurs confrères sur place.
Cette attaque va encore mettre la pression sur les autorités de Yaoundé qui sont actuellement dos au mur, harcelées par le sénat américain.
La résolution 684 a été adoptée au Sénat américain avec un amendement et un préambule modifié par consentement unanime le 1er janvier 2021.
Les principales dispositions de la résolution consistent à encourager toutes les parties au conflit anglophone au Cameroun à:
-Conclure et maintenir un cessez-le-feu immédiat.
-Garantir un accès humanitaire et une assistance sans entraves aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
-Faire preuve de retenue et veillez à ce que les manifestations politiques soient pacifiques.
-Mettre en place un processus crédible pour un dialogue inclusif qui inclut toutes les parties prenantes concernées pour parvenir à une solution politique durable qui respecte les droits et libertés de tout le peuple camerounais.