CAMUS MIMB RESTE DEBOUT GRÂCE AU DIABLE
Malgré la demande de pardon à sa famille et à la victime devant la presse, Martin Camus Mimb n’a pas réussi à éteindre les braises sur l’affaire de la sextape. Le journaliste sportif et patron du média RSI est sous le feu des critiques. Les réactions s’enchaînent. Extraits :
« Des papas abusent sexuellement d’une jeune fille et publient des photos indécentes et déshonorantes d’elle sur les réseaux sociaux. Des gens, parmi lesquels des supposés leaders socio-politiques, demandent aux parents de la fille de mieux l’éduquer, certainement pour qu’elle ne fasse plus de mal à d’autres adultes. Et ils soutiennent les papas très bien éduqués, victimes d’avoir posé ces actes odieux.
Quand on raisonne impunément comme ça dans un pays, c’est que sa gouvernance est en mode perversion, sorcellerie, mensonge, tribalisme, et imposture, avec des populations zombifiées. Dans un tel environnement, c’est Lucifer lui-même qui est le coach en sous-développement personnel. », écrit Charles Mongue Mouyeme.
« L’acte de contrition de Martin Camus Mimb est une grossière mise en scène…Je condamne l’attitude de Martin Camus, parce qu’après avoir posé un acte aussi ignoble, il a eu pour première réaction le mensonge. Ce qui est grave pour un journaliste, notamment parce que contraire à la Charte de Munich. […] Avant de présenter ses excuses, il devait d’abord restituer la vérité, les faits. Ce qu’il n’a pas fait », a déclaré Edmond Kamguia le consultant de ‘‘Droit de Réponse’’ lors de l’émission du dimanche 27 juin 2021 sur la chaîne de télévision Équinoxe.
Même son pour le juriste Dimitri Amédée Touko qui, depuis Paris, trouve que le mea culpa n’est qu’une parade pour éteindre l’action judiciaire et fustige le soutien du ministre délégué à la Justice Jean De Dieu Momo à Martin Camus Mimb au détriment de la victime Malicka. Voici l’intégralité de sa sortie :
« Jean De Dieu MOMO Ministre Délégué en charge de la Justice à travers une correspondance publiée sur les réseaux sociaux, comme Ponce Pilate, affichait quelques regrets quant à son manque d’empathie à l’égard de MALICKA, et décidait de ne plus donner d’avis publics sur la question.
On se serait attendu à ce qu’en tant que Ministre de la Justice, il mît en mouvement l’action publique afin que Justice soit rendue. Rien de tel ne fut fait, le Ministre a en réalité choisi de rendre son soutien plus discret mais non moins efficace.
Dans cette même stratégie de déminage, Monsieur Martin Camus MIMB, dans un exercice habile de communication corporelle et orale, demandait pardon pour des faits qu’il se refusait malicieusement de décrire, de qualifier et d’assumer, se gardant donc de livrer des éléments d’un Vrai mea culpa. Ce qui signifie en réalité que ce dernier n’entend pas, pour son honneur et pour sa sécurité juridique, faire un vrai repentir qui donnerait à MALICKA un avantage sur le terrain judiciaire et de l’opinion.
Et MALICKA DANS TOUT ÇA ?
Les soutiens de MCM, impatients de sortir ce cet étau, saluaient ce qu’ils qualifiaient de geste d’humilité…
Sans tenir compte de l’avis de la victime, des politiciens cyniques accordaient donc leur pardon, non sans insinuer que ce qui est arrivé, c’est de la faute de la victime et de ses parents qui ne lui ont pas donné la bonne éducation…
Certains des Procureurs d’hier, piégés par la communication offensive de l’establishment, accordaient d’autorité leur Pardon à MCM en lieu et place de MALICKA. À ce jour, ils ne savent toujours pas quel est le ressenti de cette dernière.
Le pardon attendu de MCM doit être un pardon total, sincère dans lequel il se livre. Il ne saurait se réduire en un exercice intellectuel dans lequel il garde des cartouches pour le procès. Ce pardon devrait même être sa ligne de défense face au juge et face à la victime, se résumant en la reconnaissance totale et transparente de sa part de responsabilité et à une demande d’indulgence de la justice et de pardon de la Victime.
A la fin, il y aura dans cette affaire, une vérité pour le peuple, une vérité pour le le procès et une VÉRITÉ que personne ne saura peut être jamais, parce que la justice camerounaise n’aura pas donné à la victime, dont l’épisode dramatique ne serait que le révélateur d’un Vrai réseau de prédateurs sexuels, les moyens d’une procédure judiciaire ambitieuse, que la citation directe envisagée ne peut donner.
Amédée Touko Tom »