AFFAIRE D’ÉTAT : LA DÉPUTÉE NOURANE FORSTER CONTRE LE POLICIER
Le combat pour le respect des femmes est un combat très important et sérieux.
Ici, il ne s’agit pas d’une affaire de femme mais du comportement inique et indigne d’un député. Elle a tort. Qu’est ce qui aurait changé si elle avait respecté la déviation ? Que voulait elle ? Que l’on lève les musulmans en pleine prière pour qu’elle passe et une fois passée que ceux ci se remettent à leur prière. Inconcevable. Mélenchon tout député qu’il est a été condamné pour avoir bousculé des fonctionnaires de police et empêché qu’ils exercent leurs missions. Elle est dans le même cas de figure.
Il faut arrêter de maintenir des personnes dans des postures parce qu’ils sont députés ou ont tel ou tel autre titre comme le fait ma petite sœur Beyala Kiki Solange Un député se doit de respecter les lois et les règlements. Même le code de la route interdit que l’on franchisse une voie barrée par des forces de l’ordre. Elle devrait présenter des excuses au peuple camerounais qu’elle représente. Et quand on regarde bien la vidéo, elle est la première à bousculer le fonctionnaire de police.
Me Esther Félicité Zeifman
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À PROPOS DE L’ALTERCATION ENTRE LA DÉPUTÉE MOURRANE ET LES POLICIERS DE LA VILLE DE BAFOUSSAM , TOUT LE MONDE EST COUPABLE !
Il a manqué la retenue , la mesure et un comportement digne chez les deux autorités .
Cette malheureuse situation me pose le problème de l’éthique ( professionnel ou social ) dans notre oays.
En effet , le culte de la personnalité a , chez nous , le vent en poupe . C’est le règne de M’AS-TU-VU ? , CONNAIS-TU QUI JE SUIS ?
En clair , d’une part , mme la députée aurait dû changer tout simplement la direction pour emprunter une des voix de contournement devant la barrière de police et face à l’intransigeance des forces de l’ordre . D’autre part , les policiers n’avaient pas besoin de recourir à l’intimidation , aux menaces et autres propos déshonorants à l’endroit de dame députée .
Ce faisant , les deux parties ont terni l’image de leurs corps professionnels respectifs .
Cette scène a brillamment mis en valeur la décrépitude de la morale républicaine d’où L’URGENCE DE LA PENSÉE .
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Cette vidéo illustre à suffire ce que je disais hier sur le cas du député et du policier. Et j’insiste que le seul responsable c’est l’État.
Lorsqu’un policier vient à dire à une institution qui s’est déjà présentée, je m’en fous des députés ; députés de merde, ….. Il y’a problème.
Réfléchissons plutôt à quel niveau il se trouve.
Dans ma réflexion, j’ai invité à voir ce que j’ai appelé le processus de policirisation c’est à dire le recrutement et la formation.
J’ai ensuite invité à l’examen de la carrière.
J’entends par là d’un côté les droits et avantages inhérents à son statut et d’autre part, les différentes affectations qu’il aurait connues depuis son intégration dans le corps.
Pour cette dernière articulation, lorsque par exemple un policier peut avoir fait la guerre du noso avec tout ce qu’il a pu subir là bas, doit on le redéployer immédiatement là où il sera en contact permanent avec les usagers et même les autorités ? Non je pense.
Dans l’autre sens s’il estime qu’il mérite mieux dans son traitement eu égard à son statut mais que tel n’est pas le cas, dans une situation de frustration, il peut en vouloir à tout le monde et la députée s’est peut-être trouvée au mauvais endroit au mauvais moment.
Je doute personnellement que l’individu policier à l’abri de toutes les hypothèses de réflexion énumérées, puisse dire et faire ce qu’il a fait.
J’insiste et je persiste, c’est l’État le problème.
Tant qu’on demeurera dans la superficialité, on avancera difficilement.
Ce qui s’est passé hier qui n’est d’ailleurs un cas isolé mais peut-être grave, traduit la situation d’un système bloqué. Le mal dans nos administrations camerounaises est généralisé.
Nyeck biyaga Joseph Félix, cabraliste, pcrniste assumiste