LE CHOC BRÉSIL- ARGENTINE FINIT EN QUEUE DE POISSON
Alors que le Brésil et l’Argentine était annoncé comme un choc de titans ce dimanche dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2022, le match ne s’est joué que pendant à peine cinq petites minutes avant d’être interrompu. Après quarante-cinq minutes d’interruption, la CONMEBOL, instance du football sud-américain, a officialisé la suspension de la rencontre .
«Par décision de l’arbitre du match, le match organisé par la FIFA entre le Brésil et l’Argentine pour les Éliminatoires de la Coupe du Monde est suspendu. L’arbitre et le commissaire du match soumettront un rapport à la commission de discipline de la FIFA, qui déterminera les étapes à suivre», est-il précisé. Une situation à laquel
Les autorités sanitaires brésilienne voulaient exclure quatre joueurs argentins, comme ils l’ont déclaré dans un communiqué. Étaient concernés Martinez, Buendia, Lo Celso et Romero. Ces joueurs auraient fourni de fausses informations dans le formulaire d’entrée au Brésil et n’auraient pas signalé qu’ils avaient séjourné au Royaume-Uni ces 14 derniers jours.
Depuis le 23 juin, le ministère brésilien interdit l’entrée sur le territoire aux personnes étrangères venant d’Inde, d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni. « Anvisa considère la situation comme un risque grave pour la santé et a donc conseillé aux autorités sanitaires locales de déterminer la mise en quarantaine immédiate des joueurs, qui sont empêchés de participer à toute activité et doivent être empêchés de rester sur le territoire brésilien », peut-on lire dans le communiqué.
Un message ignoré par la sélection argentine, qui de son côté se prévaut d’un accord de la Conmebol, la confédération sud-américaine de football.
Sitôt le match interrompu, Lionel Messi et ses camarades ont regagné les vestiaires, refusant de prendre part à la rencontre sans les quatre éléments désignés par l’Anvisa. « Ça fait trois jours qu’on est ici, on attendait pour jouer ce match, pourquoi vous n’êtes pas venus plus tôt ? », dixit La Pulga aux autorités brésiliennes.
Lionel Scaloni, le sélectionneur de l’Albiceleste, a tenu à réagir au micro de TyC Sports : «ça me rend très triste, je ne cherche pas de coupables. Ce n’était pas le moment. Ça aurait dû être une fête pour tout le monde, qu’on profite de ce match avec les meilleurs joueurs du monde, mais ça termine comme ça. Je n’ai pas les mots. Je veux que les Argentins comprennent qu’en tant qu’entraîneur, je dois défendre mes joueurs. Quand des gens viennent en disant qu’ils veulent les expulser, ce n’est pas possible. On ne nous a jamais dit qu’on ne pouvait pas jouer, à aucun moment.»