KOFFI OLOMIDE MENACÉ D’ÊTRE TABASSÉ À ABIDJAN
Koffi Olomidé, roi du tcha-tcho, devient roi du chaos en Côte d’Ivoire. Une fois de plus, la star congolaise fait une sortie de piste scandaleuse cette fois-ci à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), là où s’est tenu jusqu’au 12 septembre le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). Comme en 2017 où il annulait son concert abidjanais pour des raisons de droits à l’image pour ensuite présenter son « Mea culpa », titre d’une série de deux concerts livrés notamment à l’Hôtel Ivoire, Koffi Olomidé a encore méprisé le public. La presse tire sur le Rambo congolais à boulets rouges.
« Fally Ipupa, Papa Wemba, Tiken Jah Fakoly… Nombreuses sont pourtant les stars de la musique africaine à avoir joué au soleil levant sur la scène du Femua, respectant ainsi leurs engagements en dépit des retards classiques de ce genre de manifestations. Mais Koffi Olomidé n’a pas la même classe. Si le public a été lésé, les journalistes n’ont pas été en reste. Le vieux crooner a décliné à deux reprises l’ensemble des interviews prévus pour la presse locale et internationale. L’une des raisons invoquées : un rendez-vous manucure. Koffi Olomidé a bien les accessoires d’une diva, mais il n’en a plus l’étoffe. », écrit Jeune Afrique.
Nous vous proposons ci-dessous de lire l’article d’un journaliste ivoirien qui prévient la star de la rumba congolaise des risques de se » faire chicoter » dans leur pays. Lisez:
Le 12 septembre, alors qu’il était en concert au Festival des musiques urbaines d’Abidjan à l’INJS de Marcory, Koffi a quitté la scène après seulement 20 min de spectacle. Un comportement que les nombreux mélomanes n’ont pas apprécié.
Pourquoi Koffi Olomidé a fait cela ?
Après avoir interprété 1er Gaou, Koffi Olomidé a interpellé le commissaire général Alsafo et le groupe Magic System. Malheureusement personne n’était là. Il a continué quelques minutes puis a quitté la scène. Pour lui, il était inconcevable qu’aucune de ces personnes ne soit présente.
De plus, l’artiste s’est plaint du maigre public présent et de sa programmation à 05h, là où Roga Roga et Extra Musica sont passés à la même heure au dernier Femua. Il savait pourtant l’heure de la programmation lorsqu’il signait le contrat.
Yerim Bakayoko, l’un des fils du ministre Hamed Bakayoko est monté sur scène mais Koffi était déjà fâché… Il n’a même pas regardé le jeune homme. Il a zappé tous les plateaux d’après scène et a embarqué pour l’Hôtel Ivoire.
Koffi n’est pas à sa première frasque sur scène en Côte d’Ivoire. En 2015, lors du festival Abidjan By night, il avait exigé, en plus de son cachet, que des droits lui soient payés dans le cas où l’organisation du concert ferait des vidéos de son show.
Bien que cette clause n’ait pas été formellement signée, Koffi n’a pas admis être filmé contre toute attente. Il a donc écourté son concert.
Il s’est excusé plus tard, mais cette dernière affaire vient de raviver les vieux souvenirs des mélomanes.
Certains préviennent qu’un jour Koffi Olomidé risque de se faire chicoter à Abidjan. « Tu as perçu ton cachet. Même s’il y’a 10 personnes tu dois jouer », soutiennent-ils.
Fulbert YAO