Sports Sur le poteau

UN FUMIGÈNE EXPLOSE DANS LE VAGIN D’UNE FEMME

Placée sous haute surveillance, cette rencontre entre l’OM et Galatasaray a été émaillée d’incidents peu avant la mi-temps. À la 40e minute, l’arbitre a arrêté le jeu à cause de jets de fumigènes et de pétards de la part du parcage turc, visant les stadiers et les forces de l’ordre au bord de la pelouse ainsi que les supporters marseillais dans les autres tribunes. Un triste spectacle. Les joueurs et staffs des deux camps ont dû venir calmer leurs fans, avant de reprendre. L’interruption a duré six minutes environ.

Des CRS et policiers postés par dizaines juste devant le parcage des Trucs, a priori autour de 2.500 venus de France, de Belgique et d’Allemagne, et déjà l’odeur de gaz lacrymogène. « Ils commençaient à balancer des pétards et des bombes agricoles, il fallait les calmer », explique-t-on aux retardataires. Le dispositif de sécurité, « porté à son maximum » pour cette rencontre à haut risque, faisait pour l’instant ses preuves, avec cinq interpellations et un policier blessé.

Une fois le coup de sifflet final, l’après match s’est de nouveau transformé en épreuve de lancé de fumigènes et de bombes agricoles. Les stadiers ont été obligés de faire sortir les supporters du virage nord, créant pas mal de bousculade et une distribution de quelques gnons. Le problème s’est finalement déplacé à l’extérieur du stade.

Les Marseillais, forcément remontés, n’avaient qu’une envie, celle de retrouver leurs homologues turcs à l’extérieur. Mais les CRS en ont décidé autrement à grands coups de gaz lacrymogène et de canons à eau.

Mais, comment autant de fumigènes se retrouvent dans le stade alors que les spectateurs sont systématiquement fouillés ? Il y a plusieurs astuces dont la cache des engins pyrotechniques dans les parties intimes.

Comme le révèle le quotidien suisse Le Matin, des femmes hooligans jouent les « chevaux de Troie » pour introduire des engins pyrotechniques dans les stades. Pour ce faire, leur technique est simple et efficace : elles glissent des pétards ou des fumigènes de taille réduite dans leur vagin. Ni vu ni connu.

« Nous avons découverts plusieurs fois des préservatifs qui ont contenu des petits fumigènes dans les toilettes des femmes, la dernière fois dans le courant de la saison dernière », raconte Christian Python, responsable de la sécurité du Stade de Genève.

La technique est astucieuse car elle permet de déjouer la sécurité dans les stades. Toute inspection des parties intimes doit être opérée par la police et requiert l’autorisation d’un juge. Or, ce sont souvent des entreprises privées qui se chargent de la sécurité dans les stades.

Mais attention mesdames, ce stratagème est également risqué. Au cours d’un match du FC Zurich l’an passé, une femme a dû être transportée d’urgence à l’hôpital. Complètement abasourdis par le spectacle qui leur était donné de voir, les médecins ont dû extraire un engin pyrotechnique de ses parties intimes !

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