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ALIKO DANGOTÉ L’AFRICAIN LE PLUS RICHE PARLE DES AFRICAINS

Il est né en 1957 à Kano au Nigéria. Sa fortune pèse 13, 6 milliards de dollars US en 2018, selon le classement Forbès. Il est devenu milliardaire il y a 10 ans, en 2008. Mais pas d’un claquement de doigts ou par la foi aux marabouts, mais au travail acharné. Il a voyagé dans toute l’Afrique et aussi a parcouru plusieurs pays dans tous les continents. Au bout de son expérience, son constat est clair sur la faiblesse des Africains à évoluer ensemble et à consommer africain comme le font d’autres peuples.

ALIKO DANGOTE :《 En observant différents groupes sociaux, un fait va vous troubler.
Les Chinois évoluent toujours en groupe très fermé. Et si vous voyez un Africain parmi eux, c’est forcément celui qui occupe le plus bas niveau du groupe : chauffeur, agent de sécurité, agent d’entretien. Les Chinois mangent toujours dans des restaurants chinois. Quand ils doivent s’approvisionner, ils privilégient des boutiques chinoises. Quand ils veulent importer des produits en Afrique, ils ne le prennent d’ailleurs que de la Chine.

Les libanais restent cloisonnés entre eux. Ils mangent libanais, achètent libanais, envoient leurs enfants dans des écoles libanaises. Les Africains sortent-ils avec les jeunes filles libanaises ? Mais une Africaine sera fière de pavaner avec un Libanais. Quand les deux partent ensuite au Liban, vous entendez que la jeune Africaine est maltraitée, introduite dans des réseaux de prostitution ou même tuée à la grande indifférence des élites et ONG africaines.

Les Indo-pakistanais, comme les  Chinois et Libanais, restent entre eux. Ils ne mangent pas africains, ne portent pas des vêtements africains. Et comble de paradoxe, ils importent en Afrique des tissus africains. Mais eux-mêmes ne les portent jamais. Et dans les grands marchés d’Afrique, ils détiennent, avec les Libanais, des pans entiers des économies des États.
Quand survient un litige entre un Libanais et un Africain, c’est le Libanais qui nargue l’Africain. Il nargue le nègre… chez lui !

Ces trois groupes sont au sommet de la distribution des produits importés en Afrique. Ils sont grossistes ou semi-grossistes. Et les nègres que nous sommes, restons de simples détaillants, sur notre propre sol. Les  Africains peuvent-ils avoir autant de pouvoir dans ces pays ? Je m’interroge.

Les Européens constituent quant à eux, un groupe à part. Celui des très supérieurs. Vous ne les verrez jamais détenir une boutique dans un marché africain. C’est trop bas pour eux. Cela va ternir leur peau. Eux, ils viennent sous la dénomination de « coopérants ». Avec un BAC+2, ils viennent donner des leçons aux grands diplômés africains, sur des sujets… bien mieux maîtrisés par l’Africain.
Ni l’Européen, ni le Chinois, ni le Libanais, ni l’Indo-pakistanais n’ouvriront jamais d’eux-mêmes, les portes d’un restaurant  » Spécialités Africaines ».

Chers Africains, lorsque nous achetons chez un Libanais, un Chinois, un Indo-pakistanais, plutôt qu’un Africain, nous enrichissons un étranger qui, un jour, sortira son argent de façon frauduleuse, sans jamais payer une seule taxe. Il ne construira jamais rien de durable dans nos États avant de repartir chez lui. Il n’y a aucun lien.
Par contre, l’Africain lui, est lié, à un niveau donné, à votre famille, proche ou lointaine. Lorsque nous achetons chez un Africain, nous aidons quelque part un membre de notre famille》.

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