UN ENFANT BURKINABÉ DESCEND UN DRONE FRANÇAIS À L’AIDE D’UN LANCE-PIERRES.
Les manifestants burkinabê ont bloqué un convoi de l’armée française en partance pour le Niamey se poursuit à Kaya. Après une nuit de vente agitée les manifestants ont donné un ultimatum aux soldats français pour faire demi tour.
Les manifestants ont menacé d’aller au contact des soldats français après expiration de l’ultimatum. Des notables et autorités de la province sont arrivés pour entamer des négociations avec les dux parties pour trouver une issue au problème.
Le gouverneur de la région du Centre-nord Casimir Segueda a annoncé samedi au nom du gouvernement, que l’armée française ne passera pas une troisième nuit à Kaya et qu’elle quittera le territoire burkinabè.
Casimir Segueda a demandé aux manifestants de libérer le passage pour permettre au convoi militaire français de rebrousser chemin.
Les protestataires lui ont demandé de rester jusqu’à ce que les troupes se retirent.
Un journaliste de l’AIB témoigne avoir vu deux hélicoptères se poser peu après les propos de l’autorité.
Notons que trois personnes ont été blessées en milieu de journée par les tirs de sommation de l’armée française dont l’une à la joue droite, l’autre aux orteils et le dernier à la cheville. Le blessé à la cheville a été évacué à l’hôpital.
Un drone qui survolait les manifestants samedi, a été visé et descendu par un jeune enfant à l’aide d’un lance-pierres. Les manifestants ont détruit l’objet volant qui appartient, selon eux, à l’armée française.
Le député français et président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon a réagi sur Twitter : « Je demande amicalement aux Burkinabè de nous faire la faveur de laisser partir sans heurt le contingent militaire français. Le message est désormais passé vers les autorités françaises ».
Le convoi français a amorcé son retrait vers Ouagadougou. Des manifestants tiennent à l’accompagner jusqu’à Korsimoro pour être rassurés.