UN MAGASINIER AMÉRICAIN, ÉPOUX D’UNE MINISTRE, NOMMÉ CONSUL GÉNÉRAL DE CÔTE D’IVOIRE
Monsieur Inza Camara, ancien professeur d’éducation physique a quitté la Côte d’Ivoire depuis bientôt 20 ans pour aller se chercher aux USA. Il estimait que son salaire de professeur d’EPS en Côte d’Ivoire, ne lui permettait pas de nourrir sa petite famille. Il avait donc abandonné son poste pour un exil économique aux USA, laissant en Côte d’Ivoire, femme et enfants.
Quelques années plus tard, le parti politique dans lequel sa femme Kandia Camara militait, accède au pouvoir sous l’avènement de Allasane Ouattara et son lot de morts. Son épouse qu’il avait laissé au pays, est nommée ministre de l’éducation nationale. 10 ans plus tard, elle est cette fois-ci, nommée ministre des affaires étrangères…
Dame Kandia, la désormais patronne de la diplomatie ivoirienne, a décidé à son tour de nommer son cher et tendre époux, sieur Inza Camara qui vit depuis bientôt 20 ans aux USA, alternant de petits boulots ici et là . Il est bombardé CONSUL GÉNÉRAL de la République de Côte d’Ivoire à New-York par sa femme.
Depuis le 26 Mai 2021, monsieur Inza Camara est officiellement Consul Général de la république de Côte d’ivoire à New York.
Mais il y a une grosse COUILLE dans la soupe.
Les autorités américaines refusent son accréditation depuis sa nomination il y a 6 mois.
Pourquoi? Eh bien, parce que monsieur Inza Camara, dans sa posture d’exilé économique, avait demandé la nationalité américaine qu’il avait obtenue depuis plus de 10 ans.
Les autorités américaines exigent à cet ancien professeur d’EPS de faire un choix:
■ Soit il est ivoirien et les autorités américaines acceptent qu’il soit consul Général sur le sol américain.
■ Soit il accepte qu’il est américain puisqu’il a la nationalité et retourne à l’usine où il travaillait…
Depuis 6 mois, les autorités américaines attendent sa réponse. Monsieur Inza Camara réfléchit toujours.
Ma question: Est-ce qu’on doit réfléchir ne serait-ce qu’une seule seconde pour servir son pays à cause d’un bout de papier ?
C’est ce que j’ai appelé 《Les fils idiots de l’Afrique》.
Publié tel que reçu