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LE PLAN DE COUP D’ÉTAT DE DONALD TRUMP EST RÉVÉLÉ

Le 6 janvier 2021, à 14 h 13, le vice-président des États-Unis Mike Pence est évacué par le Secret Service du Sénat, à Washington, où il dirigeait le décompte des votes des grands électeurs de chaque État à la suite de la présidentielle du 3 novembre précédent. Car, à quelques dizaines de mètres de là, des émeutiers violents, qui veulent interrompre ce processus au profit du vaincu Donald Trump, ont réussi à pénétrer dans l’enceinte du Capitole  et se précipitent vers la chambre du Sénat, certains au cri de « Pendons Mike Pence ! ». Sur les images de l’évacuation publiées en février 2021, on s’aperçoit que derrière le vice-président, en fuite avec son escorte, se trouve un de ses assistants militaires avec la valise détenant les codes nucléaires.

Plusieurs mois après le départ du milliardaire républicain de la Maison-Blanche, l’un de ses anciens collaborateurs a confié le plan qui avait été mis sur pied dans le but de le maintenir au pouvoir après les dernières élections. Il s’agit en effet de l’économiste Peter Navarro qui avait précédemment aidé Donald Trump dans la gestion de la guerre commerciale avec la Chine et également une partie de la crise de la pandémie.

Ces confidences, l’ancien proche collaborateur de Donald Trump les a faites lors de la tournée médiatique qu’il a engagée dans le cadre de la promotion de son livre récemment publié. On retient qu’il a en collaboration avec certains acteurs tels que Steeve Bannon mis sur pied un plan qu’il a baptisé « Green Bay Sweep ». L’objectif est en effet de faire pression sur l’ancien Vice-président pour empêcher la certification des votes du collège électoral des États clés.

Dans ce coup, plusieurs dizaines de membres du Congrès étaient impliqués. « C’était un plan parfait. Nous avions plus de 100 membres du Congrès qui s’y étaient engagés » a expliqué Navarro au Daily Beast. « La beauté politique et juridique de cette stratégie, c’est que les contestations forceraient jusqu’à deux heures de débat par État, dans chaque chambre du Congrès. Cela pourrait représenter jusqu’à 24 heures d’audiences télévisées au niveau national. », a poursuivi l’homme politique.

Ces séances auraient le mérite de permettre aux républicains de répandre la théorie relative au hold-up électoral. Le but ainsi est d’obliger le Vice-président d’alors à « geler la certification de l’élection pour au moins plusieurs semaines ». Mais Mike Pence n’aura pas cédé à la pression et aurait fait échouer le plan « Green Bay Sweep » selon lui.

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