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STADE OLEMBE : DES MORTS LE PRÉSIDENT DE LA CAF BLOQUÉ DANS LES EMBOUTEILLAGES, LES FORCES DE SÉCURITÉ DÉPASSÉES

« C’est une victoire du Cameroun avec un goût amer car entre 7 et 8 personnes sont décédées à la suite d’une bousculade à l’entrée du stade Olembe. Le président de la CAF, Patrice Motsepe a dépêché son secrétaire général, aux côtés des victimes et une enquête est en cours. » , écrit Boris Bertolt.

Bien avant le match, le stade Olembe était inaccessible à cause des embouteillages. Les officiels, journalistes et même le président de la CAF, ont passé des heures dans les bouchons. « Le président de la CAF, Patrice Motsepe le 4e vice président, la 5e Vice President (d’origine comorienne) sont bloqués dans l’embouteillage depuis deux heures à Messassi près du stade d’Olembe. Ils sont bloqués avec toutes leurs escortes. L’embouteillage causé par l’incompétence de la police et le fait que le stade d’Olembe est desservi par une seule voie en venant de la ville.

La Task Force a fait quoi de notre argent pour ne pas construire des voies de désengorgement pour faciliter l’accès au stade sachant que ce serait un axe très emprunté. En tout cas on vous attend après la CAN vous allez rendre des comptes au peuple. », a écrit le lanceur d’alerte avant la tragédie.

 » Les témoins m’ont rapporté que la bousculade s’est déroulée à l’entrée Sud du stade Olembe. L’incident a eu lieu près de 15 min avant le match. Des milliers de camerounais étaient massés à l’extérieur et cherchaient à entrer au stade. Nombre d’entre eux n’avaient pas de pass sanitaires. Une situation qui a créé beaucoup de tensions.

Cependant certains policiers exigeaient le pass sanitaire. Sachant que les gens ne l’avaient il fallait donner l’argent pour passer. Du coup des masses se sont constituées autour des points d’entrée. La pression montait et elle a lâché.

Les policiers et gendarmes étaient clairement en sous effectifs au stade. Un témoin confie: « Il n’y avait pas une présence policière ou de la gendarmerie suffisante pour d’abord dissuader les semeurs de troubles mais pire encore personne pour orienter les spectateurs ». Mes sources indiquent d’ailleurs que plusieurs policiers ont fait grève du fait de leurs primes impayées. Même la régulation de la circulation a été impactée.

Un autre témoin qui a échappé crie sa colère : « La gendarmerie et la police pour aujourd’hui ont été clairement en sous effectifs et c’est inadmissible que cela ait pu se produire le jour du match du Cameroun ». », révèle Boris Bertolt.

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