SAMUEL ETO’O SOMME LE MINISTRE MOUELLE KOMBI DE RESPECTER LES TEXTES
Rien ne va entre le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi et le nouveau président de la FECAFOOT Samuel Eto’o. L’ancien capitaine des Lions Indomptables nouvellement élu à la tête de la Fédération, est très en colère de la dernière sortie du ministre des Sports et de l’éducation physique à la Crtv dimanche dernier, au sujet du maintien du sélectionneur.
En effet, au cours de l’émission « Actualités Hebdo », le ministre des Sports avait indiqué que l’idée du changement de l’entraineur des Lions Indomptables n’est pas à l’ordre du jour, confirmant ainsi son maintien, sans même demander l’avis du président de la FECAFOOT Samuel Eto’o.
Et ce dernier n’a pas manqué d’adresser un courrier musclé à son ministre de tutelle. Le président de la Fecafoot Samuel Eto’o, dans une correspondance adressée au ministre des Sports lundi dernier, a tenu à souligner que le choix du maintien ou de la résiliation de l’actuel sélectionneur des Lions relevait de la compétence de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).
« Je voudrais souligner l’importance du respect des statuts de notre Fédération nationale de football. En référence au décret présidentiel du 26 septembre 2014, sur l’organisation et le fonctionnement des sélections nationales de football, il précise clairement ce qui suit à l’article 03. La gestion administrative, sportive et technique relève de la compétence de la Fédération camerounaise de football ». Ecrit Eto’o Fils dans sa correspondance au ministre Mouelle Kombi.
En attendant la réplique du chef du département des Sports, plusieurs personnalités commentent déjà cette nouvelle crise qui vient de naître à quelques semaines des matchs de barrages contre l’Algérie pour la coupe du monde au Qatar.
« Aucune institution camerounaise ne changera du fait de la victoire électorale d’un citoyen ou d’un groupe de citoyens. Le pays a besoin d’une rupture consensuelle, organisée puis programmée. Nous sommes nombreux à le dire depuis 10 ans au moins. Le pays a l’obligation de se prendre une période de transition au cours de laquelle la rééducation du citoyen sera l’un des chantiers majeurs. La Fecafoot ne peut échapper à ce destin. Je viens en paix », commente le journaliste Venant Mboua.