LE MRC ET LE PCRN ACCUSENT LE PROCUREUR ET LES AUTORITÉS DE PROTÉGER MACAIRE WAFO
Où est donc passé l’animateur de Canal 2 Macaire Wafo. Convoqué au Sed lundi 18 avril , on est sans nouvelles de celui qui a été dénoncé par son propre collègue Tchop Tchop comme un violeur en série, un pédophile avec en couronne, un père incestueux.
Dans un communiqué signé par l’avocat Me Désiré SIKATI, Secrétaire National Délégué chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance au sien du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), exprime sa consternation sur ce dossier qui ne semble pas préoccuper la justice et les autorités camerounaises.
L’affaire Macaire Waffo est pourtant très grave. L’animateur de Canal 2 International a violé sa fille de 15 ans et n’a jamais été inquiété malgré toutes les preuves audios et captures d’écran déversées sur la toile. Pour le parti de Maurice Kamto, il s’agit là, d’une relation incestueuse et les autorités judiciaires doivent sévir et non couvrir.
» Le MRC s’étonne du silence des autorités administratives et judiciaires. Le MRC, très attaché aux valeurs familiales cardinales, et à la protection des enfants, rappelle qu’en Droit Camerounais, le Procureur de la République peut aussi s’autosaisir d’une simple dénonciation. Aussi le MRC réclame t-il l’ouverture d’une enquête pénale, afin que soit élucidée cette affaire qui, si elle était avérée « , lit-on dans le communiqué.
Le parti de Cabral Libii a également réagi par la plume d’Anne Feconde Noah qui dénonce le silence assourdissant du ministère public. Ci- dessous l’intégralité de sa publication :
« QUID DE L’AFFAIRE DU JOURNALISTE ACCUSÉ D’ABUS SEXUELS?
Le silence apparent du Ministère Public, au sujet du journaliste accusé de viol et d’inceste est assourdissant.Comment expliquer qu’au moins une enquête officielle ne soit pas diligentée contre l’accusé ? S’il y en a une , l’opinion n’a-t-elle pas le droit d’être informée?
Pour rappel:
1- Le procureur de la République n’a pas besoin d’attendre une plainte pour de saisir d’une telle affaire, la clameur publique suffit
2- Un éventuel accord passé entre la famille de la victime et l’accusé n’a strictement aucune valeur juridique, il pourrait d’ailleurs être réputée contraire à l’ordre public.
Laissez passer subtilement ce genre d’accusations, banalise les crimes sexuels et cette banalisation est une incitation grave à la dépravation des mœurs, à l’instar de ces images obscènes qui proviennent des écoles de manière récurrente.
Le Ministère public doit prendre ses responsabilités, sinon assumer les conséquences de la banalisation des crimes sexuels sur la morale publique.