PAUL POGBA FAIT UN TÉMOIGNAGE GLAÇANT SUR SON BRAQUAGE
Ce lundi, Le Monde révèle de nouveaux éléments qui ont de quoi faire froid dans le dos concernant Paul Pogba (29 ans), le champion du monde évoluant à la Juventus étant victime d’une tentative d’extorsion dans laquelle son frère aîné Mathias est notamment impliqué.
Le quotidien a publié un extrait du témoignage de Paul Pogba datant du 9 août dernier, évoquant alors la soirée du 19 mars 2022, en marge d’un rassemblement de l’équipe de France à Clairefontaine (matchs amicaux face à la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud).
Cette nuit-là, le champion du monde est conduit dans un appartement où deux hommes lourdement armés l’attendent. Ces individus lui réclament 13 millions d’euros, dont 3 millions en espèce, pour la protection dont le milieu de terrain aurait été bénéficiaire pendant des années.
Après avoir passé du temps en compagnie d’un ami d’enfance à Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne), ville où il a grandi, le milieu français s’apprête à rentrer chez lui aux alentours de 00h quand plusieurs copains de son quartier l’emmènent dans un appartement à Chanteloup-en-Brie, toujours dans le 77.
Arrivant sur les lieux, où il sera retenu jusqu’à 4 heures du matin, Paul Pogba est sommé d’éteindre son téléphone, qui va même jusqu’à lui être confisqué, explique toujours Le Monde. Deux hommes cagoulés, habillés de gilets pare-balles et lourdement armés, mettent alors en joue la Pioche. C’est à ce moment que Roushdane K. réclame la somme de 13 M€ (dont 3 M€ en liquide) en guise de paiement pour la protection dont aurait bénéficié Paul Pogba pendant plusieurs années. L’ancien joueur de Manchester United explique alors aux enquêteurs ce qu’il a répondu à ses ravisseurs.
« J’avais peur. Les deux gars ont rebraqué leurs armes sur moi. Du coup, en étant braqué ainsi sous la menace, je leur ai dit que j’allais payer. Ils criaient : “Ta gueule, baisse les yeux”. (…) L’un des deux cagoulés a parlé à l’oreille de Roushdane. Quand les gars cagoulés repartent, Roushdane m’a dit qu’il fallait que je les paye, sinon on était tous en danger », rapporte Le Monde.