LE MALI ET LA FRANCE SE LIVRENT À UN COMBAT DE CATCH À L’ONU
C’est la réunion que toute l’Afrique et le monde entier attendaient au Conseil de sécurité de l’ONU où le Mali sous les habits de David, avait promis déshabiller la France derrière son masque du Goliath du terrorisme. Mais au final…
Le ministre des affaires étrangères malien Abdoulaye Diop a lancé les hostilités en accusant ouvertement la France de soutenir le terrorisme devant les diplomates du monde entier. Une intervention que n’a pas appréciée le diplomate français à l’ONU qui a interrompu le ministre le Malien et la Salle des travaux s’est transformée en séance de catch dans une cour de récréation.
Le diplomate français en colère a demandé au ministre malien d’apporter les preuves dans ses propos.
FILM DU COMBAT 𝗠𝗔𝗟𝗜 CONTRE 𝗟𝗔 𝗙𝗥𝗔𝗡𝗖𝗘
Dossier d’accusation de la France pour espionnage et aide au profit des terroriste par le Mali.:
MALI « Il est surprenant que le conseil de sécurité ait passé sous silence la saisine du Conseil contre la France pour déstabilisation… le Mali demande une réunion spécifique pour présenter ses preuves de duplicité, de fourniture de renseignements et d’espionnage pour déstabiliser le Mali »
️FRANCE : « Je tiens à dénoncer les accusations mensongères et diffamatoires du gouvernement malien contenues dans sa lettre déposée au Conseil de sécurité… Je conteste toute violation formelle du cadre juridique de l’accord avec le Mali. Je déments les accusations infondées et répétitives des autorités maliennes. »
MALI : « Maintenant que la France a pris la parole pour démentir les accusations, je souhaite qu’elle soit porteuse de la convocation d’une réunion pour que le Mali donne ses preuves. »
Alors que l’ambassadeur gabonais, assurant la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU, s’apprêtait à clore la réunion, Abdoulaye Diop a redemandé la parole qu’on finit par lui accorder.
A. Diop: Il faut qu’une réunion spécifique du Conseil de sécurité soit organisée, afin de nous permettre de présenter les preuves des actes d’espionnage et de déstabilisation menés par la France.
Une demande surprenante pour les diplomates puisque le ministre malien avait l’occasion de le faire séance tenante . En effet, dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU le 15 août dernier, Abdoulaye Diop, disait avoir des preuves de leur accusation contre la France et souhaitait une rencontre du Conseil de sécurité de l’instance pour examiner le rapport. Rien n’empêchait Abdoulaye Diop d’avancer déjà ces éléments à cette présente séance. Le ministre aurait même pu les envoyer par courrier au Conseil en amont de cette séance s’il l’avait souhaité. Hélas !