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LA FECAFOOT ET LA JUSTICE CAMEROUNAISE REJETTENT LA DÉCISION DE LA JUSTICE FRANÇAISE

LA FECAFOOT RÉPOND AU COQ SPORTIF: « OUI À L’EXÉCUTION DE LA DÉCISION DE JUSTICE, MAIS IL FAUT L’EXEQUATUR »

Le 3 novembre dernier, je vous avais dit (au point d’en être raillé par certains juristes) que la décision rendue par le Tribunal de commerce de Nanterre contre la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) ne pouvait avoir force exécutoire au Cameroun qu’après une procédure d’exequatur auprès d‘un juge camerounais.

Voilà que le conseil de la FECAFOOT me donne raison. En réponse à la récente lettre de l’équipementier français Le CoQ Sportif, Me Florian Mbayen Hebga précise dans un communiqué rendu public que seul un exequatur peut amener la Fédération à se plier à la décision rendue par des juges français.

Est-ce l’impossibilité pour Le Coq Sportif de souscrire à cette procédure qui a poussé ce dernier à capituler? Il est important de souligner que Le Coq Sportif de Yannick Noah ne peut gagner aucun procès contre la FECAFOOT car ne disposant d’aucune arme légale pour le faire.

Que ceux qui pérorent sur des dizaines de milliards que la FECAFOOT devra payer pour « son entêtement » ravalent leur salive car la tentative de l’équipementier de Yannick Noah de soumettre la Fédération à ses injonctions, comme au bon vieux temps de la colonisation française, est révolue.

A titre de rappel, le président de la FECAFOOT Samuel Eto’o Fils, est originaire de Songmbenge, dans la Sanaga Maritime, qui fut l’un des foyers de la résistance contre la colonisation française menée par l’Union des populations du Cameroun. Comprenne qui pourra.

©️®️Michel Biem Tong, uavhengig journalist

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