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SAMUEL ETO’O RÉPOND SUR SON AMBITION À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

Alors que sa popularité est au zénith au point de faire ombrage à Franck Biya et d’autres potentiels successeurs de Paul Biya, le président de la Fédération camerounaise de football a évité de s’attirer les foudres. En direct sur Canal 2 Internationale,   Samuel Eto’o, a dévié le piège en bottant en touche les rumeurs sur de « potentielles » prétentions politiques.

« Je ne fais pas de politique. Vous pouvez en faire si vous voulez. Moi je me sens bien dans le football. Je suis rentré à l’école apprendre à bien faire ce que je connais le mieux…je suis un élu pour le football. Je ne sais pas ce que j’irai faire sur un territoire que je ne connais pas », a déclaré le célèbre patron du football camerounais.

Et il poursuit : «Ce n’est pas parce que je côtoie des Chefs d’état que j’ai envie d’être chef d’état». Mieux, Samuel Eto’o affirme que le football camerounais existe grâce à une volonté du président Paul Biya !« Si le Président de la République ne prenait pas sur lui de payer pour le football, le football camerounais n’existerait pas », a-t-il déclaré.

« Je devais d’abord remercier son excellent monsieur Paul Biya, je sais qu’on va encore dire que hoo, il fait encore ses louanges, mais je vais vous dire, si le président de la république ne prenait pas sur lui de payer pour ces équipes nationales, le football n’existerait pas », a expliqué  Samuel Eto’o.

Sur le ministre des Sports Mouelle Kombi avec qui il entretient des relations conflictuelles, Samuel Eto’o a également utilisé le langage diplomatique. « Vous me demandez de parler du patron du sport camerounais, vous me demandez de parler d’un homme qui a l’âge de mon père, vous me demandez de parler d’un chef traditionnel. Dans l’éducation que j’ai reçu, on ne parle pas du chef en public. On ne fait pas de commentaire sur son père en public. Si je dois parler d’un truc avec mon père, je sais où le trouver, j’irai vers lui et on en parle. Mais ça restera toujours privé », a-t-il répondu.

« Quand vous êtes devant moi, parlez-moi de football. Vous pourrez parler de politique avec les politiciens, parce que parfois ils confondent, ils veulent parler de football alors qu’ils ne le maîtrisent pas », a exhorté Samuel Etoo au journaliste  Rodrigue Tongue.

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