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L’UNESCO VALIDE L’ENSEIGNEMENT DE LA SORCELLERIE DANS LES UNIVERSITÉS AFRICAINES

Lors du Forum de l’Unesco à Addis-Abeba, en Éthiopie, qui se déroule du 30 septembre au 2 octobre 2024, il a été souligné qu’aucun espace dans nos universités africaines n’est consacré à la valorisation des savoirs endogènes africains. Parmi les propositions, les universitaires ont suggéré d’introduire l’étude de la sorcellerie dans les programmes éducatifs.

« Il n’existe dans nos universités aucun espace dédié au développement des connaissances endogènes africaines. Il faut par exemple insérer l’étude de la sorcellerie dans les programmes d’enseignement. »

Le 14 février 2024, le Mali s’y est lancé avec l’inauguration d’un centre scientifique de la sorcellerie africaine de 500 m2. Pour 500 millions de francs CFA d’investissement, le promoteur Mamadou Babou Niang, célèbre marabout parfois présenté comme le « pape de la sorcellerie africaine », entend « libérer le potentiel magique du continent ».

Avec l’onction du régime Assimi Goita, Mali entend entend être la capitale continentale des pouvoirs ancestraux. Le président du réseau des Détenteurs de savoirs occultes africains a réussi à mobiliser, dans le cadre de la deuxième conférence dudit réseau, des chefs traditionnels et des féticheurs venus du Cameroun, du Bénin, du Burkina Faso, de la Centrafrique, du Niger ou encore de la Côte d’Ivoire. Le bâtiment de cinq étages engage tous les grands sorciers à venir transmettre leurs secrets aux jeunes générations, avec un impératif « d’innovation ».

Rempli d’amulettes, l’immeuble abrite des salles de cours, des amphithéâtres, un hall d’exposition, des chambres et des laboratoires dédiés à des pratiques « alchimiques » millénaires qu’il conviendrait de « démystifier » pour dégonfler les préjugés sur la magie africaine.

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