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LES ÉTATS-UNIS INSCRIVENT KABILA ET SON RÉGIME DANS LA LISTE NOIRE

Donald Trump est décidé à se débarrasser des dictateurs africains.  Actuellement, il est entrain d’etrangler le régime de Joseph Kabila. Les Etats-Unis viennent d’annoncer de nouvelles sanctions contre les pontes du régime congolais. Elles frappent plusieurs responsables congolais accusés  des faits de corruption en lien avec le processus électoral, selon un communiqué publié par le Département d’Etat américain. Ces responsables sont désormais interdits d’entrer aux Etats-Unis.

Néanmoins, l’administration Trump n’a pas voulu publier la liste des parias. « Même si ces personnes ne sont pas publiquement nommées, nous pensons que cela envoie un message important », a commenté  un responsable du département d’Etat à l’AFP.  Les Etats -Unis menacent de poursuivre les personnes impliquées dans des faits de corruption ou des violations des droits de l’homme en RDC.

Washington met la pression sur Joséph  Kabila à qui il accordé un sursis alors qu’il est arrivé au terme de son mandat depuis décembre 2016. A six mois de la date fixée pour la tenue de trois scrutins cruciaux pour le pays, l’objectif de ces nouvelles sanctions  de servir « d’avertissement » au régime en place qui ne donne le moindre signe de lâcher .

Depuis quelques semaines, les inquiétudes autour de la possibilité que Joseph Kabila cherche à se maintenir au pouvoir au-delà du 23 décembre ou à briguer un troisième mandat sont remontées à la surface. La porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert est montée au créneau pour  appeler à la tenue « d’élections crédibles, transparentes et organisées dans les délais en décembre 2018 ». Et surtout, elle a insisté sur la tenue des élections « à l’occasion desquelles les Congolais puissent être libres d’exprimer leurs opinions sans peur de subir la violence ou l’intimidation ».

Les défenseurs des droits de l’homme et l’ONU dénoncent un rétrécissement de l’espace politique dont les  interdictions de manifester en vigueur depuis deux ans. En plus des États Unis, les pays européens font aussi peser les menaces sur le régime congolais.  16 personnalités proches de Joseph Kabila sont déjà visées par des sanctions de l’Union européenne (UE) et accusées de violations des droits de l’homme.

Une chose est sûre, l’épée de Damocles pèse sur Joseph Kabila et son régime qui ne peuvent plus jouer aux prolongations.

La Rédaction

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