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L’EX-PRÉSIDENTE DU CHILI ENSEIGNE LA DÉMOCRATIE AUX DICTATEURS AFRICAINS

Sur la photo  la Présidente sortante du Chili  Michele  Bachelet qui reçoit un maillot dédicacé par tous les coéquipiers d’Alexis Sanchez. Elle venait de boucler son mandat qui allait du 11 mars 2014 au 11 mars 2018. Elle avait  déjà présidente du 11 mars 2006 au 11 mars 2010 et était partie tranquillement, alors que tout le peuple lui demandait de se représenter . Mais elle avait refusé car, selon la Constitution du Chili, le Président de la République est élu au suffrage universel pour un mandat de 4 ans, sans possibilité de réélection immédiate.

Elle n’a pu donc se porter à nouveau candidate que 4 ans après. Au terme de son deuxième  mandat, elle a rehaussé l’économie de son pays, a baissé  le taux de chômage et a réformé positivement le système sanitaire.

Elle est repartie du pouvoir sans voler, se contentant de son salaire modeste. Elle ne détient aucun compte bancaire ou immeuble dans les paradis fiscaux, ni des biens matériels.

Le Chili est une république depuis son indépendance en 1810 et, depuis 1826, un président de la République est à la tête de l’État et du gouvernement. Le président de la République est élu au suffrage universel pour une durée de quatre ans, sans possibilité de réélection immédiate. La Constitution de 1980 fixait la durée du mandat à six ans. Elle a été réduite en 2005 pour faire coïncider les élections présidentielle et parlementaires.

Entre 1973 et 1990, à la suite d’un coup d’État militaire, le pouvoir était entre les mains d’Augusto Pinochet Ugarte, chef de la junte militaire et président auto-proclamé. Le retour de la démocratie a eu lieu en 1990 presqu’au même moment que dans la plupart des pays africains. Cependant, pendant que le Chili est devenu l’exemple de la démocratie et de la bonne gouvernance, les pays d’Afrique francophone se sont transformés en monarchie et autocratie de la gabegie.

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