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LA DIFFÉRENCE ENTRE LES AFRICAINS ET LES CHINOIS

 » Si tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d’où tu viens ». Pendant que les Africains rejettent de plus en plus leur culture pour singer les occidentaux, les Chinois eux, bien que recopiant la technologie européenne et américaine pour développer leur pays, restent attachés à leur culture, à leur identité, et la valorise. Voici quelques exemples à travers un dialogue imaginaire entre un Africain et un Chinois.

CHINOIS: Xhenxhi Honhong est mon nom.

AFRICAIN: Enchanté, moi je me nomme Emmanuel Noël de Souza
CHINOIS: Vous n’êtes donc pas Africain mais Franco-brésilien ?

AFRICAIN: Si, je suis Africain

CHINOIS: Et vous vous appellez Emmanuel Noël De Souza ?

AFRICAIN: Oui, je dois à mes parents ce joli nom.

CHINOIS: Même les noms pour porter qui pourtant n’exigent aucune technique, aucune technologie vous n’arrivez pas à produire chez vous? Il faut que vous les importiez ou qu’on vous en fasse don. Nous allons donc commencer à les fabriquer chez nous pour venir vous les vendre. Il est hors de question que nous laissions ce vaste et rentable marché de noms aux seuls Européens, Americains et Arabes. Et vous allez préféré nos noms aux noms européens pour une raison bien connue: « made in China » c’est toujours moins cher.

AFRICAIN: Vous faites aussi des blagues chez vous, c’est bien donc. Et que faites-vous ici?

CHINOIS: J’étudie les neurosciences et je m’intéresse aussi beaucoup à la robotique. Je donne également  des cours sur la civilisation chinoise à l’Université de Paris. Et vous?

AFRICAIN: Je suis un doctorant-chercheur.

CHINOIS: Chercheur en ou de quoi ?

AFRICAIN: Je suis chercheur en littérature française et spécialiste de Victor Hugo.

CHINOIS: Comment ça ?

AFRICAIN: Je lis et commente les oeuvres des auteurs français et j’analyse beaucoup Victor Hugo.

CHINOIS: Vous n’êtes pourtant pas un médecin légiste, pourquoi faites-vous des analyses sur un cadavre ?

AFRICAIN: Ha! Ha! Ha! Je lis et fais des recherches dans les écrits de Victor Hugo, je ne touche pas à son cadavre. D’ailleurs je ne sais même pas où il est enterré.

CHINOIS: Donc ton boulot est de faire des recherches sur ce que victor Hugo a écrit, autrement dit tu cherches ce que Victor Hugo a déjà trouvé. Quelle paresse intellectuelle est la tienne! Faites des études utiles pour sauver vos frères de la famine plutôt que de chercher ce que d’autres ont déjà trouvé depuis la nuit des temps.

AFRICAIN: Vous avez vraiment le sens de l’humour… En fait je vous ai approché pour vous inviter à notre culte.

CHINOIS: Ça tombe très bien. J’ai déjà assisté par curiosité aux cultes chrétiens, musulmans, bouddhiques, mais jamais à un culte africain. C’est donc une occasion que je ne raterai pas. Où aura lieu le culte?

AFRICAIN: À « International church of the last soldiers of Jesus » dans le neuvième arrondissement…

CHINOIS: Attends, tu es entrain de m’inviter à l’église ?

AFRICAIN: Oui, à l’église du grand prophète americain Weiss White, le prophète des grands miracles, le seul homme au monde…

CHINOIS: Vous n’avez pas aussi une religion propre à vous ? Vos prophètes à vous sont aussi étrangers? Que vous êtes terribles et misérables! Je n’aurai plus le temps pour votre culte et je dois vous quitter maintenant… Mais que vous êtes bien habillés!

AFRICAIN: Merci, c’est le pagne africain.

Le chinois murmurant seul en partant: Pauvre con, il ne sait pas que ce qu’ils appellent pagne africain et dont ils sont fiers comme des bambins sont fabriqués dans nos usines.

 

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