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UN MIRACULEUX RESCAPÉ AU CRASH DU BOEING 737MAX D’ETHIOPIAN AIRLINES LE

Le monde entier est encore sous le choc du crash du Boeing 737 max d’Ethiopian Airlines qui a fait 157 victimes de 35 nationalités différentes. S’il est vrai  que tous les passagers qui étaient à bord avaient péri dans cet accident , il reste cependant un qui avait bien pris son billet, mais n’avait pas embarqué.

Ahmed Khalid devrait prendre place à bord du Boeing 737 d’Ethiopian Airlines qui s’est écrasé, dimanche, en Éthiopie, mais il avait  loupé sa correspondance. Ce retard lui a sauvé la vie. Son heure n’avait pas sonné.

« J’avais un premier vol entre Dubaï et Addis Abeba, où j’avais une correspondance pour Nairobi. Mais mon premier avion a eu du retard. J’ai donc dû attendre à Addis Abeba le vol suivant », raconte le jeune miraculé  dans une interview accordée à la chaîne de télévision canadienne Global News.

C’est alors qu’il patientait dans l’aéroport qu’il a compris qu’il y avait quelque chose d’anormal. « Les gens demandaient au personnel ce qui se passait. Ils allaient et venaient mais ne répondaient rien. C’est par les téléphones mobiles qu’on a appris que l’avion s’était écrasé six minutes après le décollage », poursuit-il.

Le Boeing 737-800 MAX d’Ethiopian Airlines s’est crashé quelques minutes après son décollage près de Bishoftu, à 62 km au sud-est d’Addis Abeba. 157 personnes se trouvaient à bord, 149 passagers et 8 membres d’équipage. Le crash n’a fait aucun survivant.

Ce jeudi, la compagnie Ethiopian Airlines a annoncé à travers un tweet avoir acheminé les boîtes noires du Boeing 737 max en France. La lecture des boîtes noires a été confiée au Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), un organisme public français. Le BEA a précisé que les autorités éthiopiennes communiqueraient elles-mêmes sur les progrès de l’enquête. Le décryptage des boîtes noires contenant les paramètres du vol, pour l’une, et les conversations et alarmes du cockpit, pour l’autre, ainsi que l’interprétation de ces données, demande une grande expertise.

À l’instar de plusieurs pays, la France a interdit à son tour les Boeing 737 Max dans son espace aérien, a annoncé, mardi 12 mars, la Direction de l’aviation civile française (DGAC). La France rejoint des pays comme l’Australie, Singapour, la Malaisie, ou l’Allemagne. D’autres nations ont fait le choix de suspendre les vols tandis que plusieurs compagnies aériennes ont, elles, immobilisé leur 737 Max au sol.
« La France suit attentivement le déroulement de l’enquête suite à l’accident d’un Boeing 737 Max en Ethiopie, dont la cause n’est pas connue à ce stade », indique la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) dans un communiqué.
Les compagnies aériennes françaises ne disposent d’aucun Boeing 737 Max dans leur flotte. »Néanmoins, explique la DGAC, compte tenu des circonstances de l’accident en Ethiopie, les autorités françaises ont pris la décision, à titre conservatoire, d’interdire tout vol commercial effectué sur un Boeing 737 Max à destination, au départ ou survolant le territoire français. »

Par ailleurs, les autorités de Washington ont obligé Boeing à procéder à des modifications du 737 MAX 8 et du 737 MAX 9 mais ne vont pas clouer ces avions au sol. L’agence fédérale de l’aviation (FAA), un des principaux régulateurs du transport aérien,  à l’avionneur américain d’effectuer des changements au plus tard en avril sur des logiciels et sur le système de contrôle MCAS conçus pour éviter les décrochages.

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