ABDELAZIZ MOUNDÉ DÉFONCE LES JOURNALISTES DES FAITS DE FESSES DU RÉGIME BIYA
CHER J. P RÉMY NGONO…
J’ai appris que tu aimes les Hommes. Moi aussi ! L’Homme, celui que leurs croyances à principes chercheurs, où l’on dissimule des turpitudes sous des soutanes et tchadors, enjoignent “ d’aimer ce prochain comme soi-même “.
Tu les aimes si bien que tes coups sont francs et les leurs, frénétiques et hypocrites, dans des auberges mal famées et paresseux dans des hôtels de siestes. Ils confondent le prurit de leurs verges, sous leurs braguettes de pantalons importés, avec ces injustices, détournements et ces faits de gouvernance d’Ubu roi, qui te démangent. Toi, le poil à gratter.
Ils reniflent les postérieurs, espérant transformer les gaz en encre de sang pour leurs papiers à gages. Ils te prennent, sait-on jamais, pour ces hommes de la France coloniale, neo-coloniale et de ses adjuvants au Cameroun, spécialistes des opérations Homo, ceux qui ont enlevé à notre pays Moumié et tant d’esprits libres et critiques.
Borgnes ou aveugles sur les rapports médicaux de ces pontes qui grèvent notre budget public, évacués sanitaires ou patients d’hôpitaux européens, ils ont, par miracle, déniché le tien à l’hôpital Trousseau. Waouh !
Comment mon Dieu, des amateurs de sodomite sur nos jeunes sœurs sans le sou, leurs compagnes, concubines et épouses, font-ils pour penser qu’on recoud des cavités, orifices comme une fripe élimée ? A trop s’obséder d’anal, on finit par travestir ou ignorer le bon canal d’informations.
Comment mon Dieu, le mode de disqualification dans le débat public, chez nous, s’affranchit du contradictoire, de la joute oratoire, pour fouiller dans les pantalons des bords de Seine et tâter les postérieurs d’un journaliste, fil à retordre ?
Tu le sais, s’il m’arrive de ne pas être d’accord avec toi, de critiquer ou de nuancer une de tes prises de position ou traitement de sujets d’actualité, je me fiche complètement de qui tu câlines ! Tu le sais, si je ne partage pas un de tes avis, je me fous complètement de qui te plaît ! Le plus important, c’est la force des arguments et non l’argument de la force ; celui qui emprisonne la liberté de pensée et de manifester.
S’opposer, avoir des points de vue différents est le lubrifiant de la démocratie : que ceux qui en cherchent dans les secrets d’alcôve le sachent !
Nous voulons, que l’on oppose à tes textes et vidéos, des répliques sérieuses. Que l’on conteste tes révélations par des démentis, des droits de réponse et les voies appropriées.
Pour tes prochains live, que ton épouse bichonne encore plus tes petites boites et prenne encore plus soin de toi. Qu’elle soit encore plus fière de ce professionnel des médias, venu du Cameroun, qui n’a pas besoin de coucher pour valoriser ses talents, ne se couche pas ! Les canapés et les lits meublent ton logis, pas ton cerveau…
Pour tes prochaines sorties, que seule te préoccupe ta conscience professionnelle. Que seul ton souhait de voir des hôpitaux, modernes, tel celui dit Trousseau, au Cameroun, te porte. Des hôpitaux où l’on aurait pu, avec tout cet argent brûlé par nos dirigeants en Europe, s’occuper de chirurgie de qualité plutôt que de scruter l’arrière-train d’un journaliste !
A. Mounde Njimbam
Citoyen Africain-Camerounais