ÂGÉ DE 12 ANS, IL DEVIENT MILLIONNAIRE EN VENDANT LES GÂTEAUX
« Avant d’être riche, je savais ce que je voulais et où je voulais aller, je suis né dans un quatier précaire, et c’est la pauvreté qui m’a motivé à m’enrichir.
J’ai 23 ans et je vis avec une Femme. Aujourd’hui l’argent que j’ai peut m’offrir la plus belle femme du monde. C’est quelle femme que je ne peux pas envoyer dans mon lit grâce à ma fortune? Mais étant jeune, je sais ce que je veux. Sauter de fille en fille, ça épuise physiquement et épuise financièrement. En plus, envoyer n’importe quelle fille dans ton lit en tant qu’un jeune, ça retarde les affaires et ça envoie la poisse dans tes activités. En tous cas pour un jeune qui sait ce qu’il veut, il doit se caser avec une fille au moment où il est à la recherche de la richesse. Il ne s’agit pas d’avoir 100 ans pour être mature, être mature ça s’apprend », conseille Sandile Shezi aux jeunes africains dans le magazine Sunday Journal.
À 23 ans, ce phénomène est le plus jeune multimillionnaire sud-africain, alors qu’il est issu d’une famille de parents pauvres et est né dans un ghetto de misérables et de clochards, dans un pays qui garde encore des séquelles de l’apartheid.
L’Afrique du Sud, un pays qui compte plus de 46.800 millionnaires, ce n’était pas gagné pour l’enfant des quartiers pauvres de Durban. Il est parti de rien, pour se prendre en main et développé son entreprise qui pourrait faire rire n’importe quel jeune d’Afrique francophone qui est convaincu qu’on devient millionnaire avec le poste de ministre ou directeur général d’une société d’État. C’est par des « muffins » que le jeune Sud-africain fait son entrée dans le monde de l’entreprenariat, en vendant des gâteaux dès l’âge de 12 ans.
Issu du même quartier que son modèle Sandile Zungu (président de la Zungu Investments Company Limited, qui a conçu un programme en leadership pour la prestigieuse université américaine de Harvard), le jeune garçon est persuadé que lui aussi, peut imiter son modèle. : « Je me suis alors dit : s’il peut le faire, pourquoi pas moi ? » explique t-il. Une volonté qui l’amènera à passer de vendeur de gâteaux à vendeur de vêtements.
Allant de succès en succès, de fil en aiguille, le jeune homme décide de sacrifier son argent de la scolarité pour se lancer dans des analyses financières qu’exige le trading. Aujourd’hui copropriétaire d’une société qu’il a fondée , Global Institute Forex, basée à Mhlanga à Durban en Afrique du Sud. Sandile Shezi se donne particulièrement la tâche de former des gens au métier de Trading, c’est-à-dire leur faire comprendre quel est le bon moment pour acheter ou vendre et comment éviter de perdre leur capital.
Avec plus de 2000 clients formés, Global Institute Forex est devenu le principal fournisseur de formation Forex en Afrique. Il n’en demeure pas moins que conscient de là ou il vient, Sandile Shezi est un grand philanthrope, aide des jeunes qui ont des projets, ce qui permet inéluctablement de réduire le taux de chômage chez les jeunes Sud-Africains.
Cette success story à l’image du » rêve américain » apprend une chose : les rêves on ne les réalise que par l’abnégation et le travail, sans quoi rien n’est possible. Sandile Shezi est un modèle pour l’Afrique, et particulièrement pour les jeunes des quartiers défavorisés qui sont déterminés à réussir.