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ALASSANE OUATTARA MOBILISE 35 000 HOMMES EN TENUE POUR PRÉPARER LA GUERRE

Le chiffre est ahurissant et présage déjà des lendemains chauds bouillants pour la période post-électorale. 35 000 agents des forces de l’ordre seront déployés sur toute l’étendue du territoire national, pour le compte de la présidentielle prévue pour le 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire.

Suite aux violences enregistrées dans plusieurs localités ivoiriennes, avant la présidentielle du 31 octobre, l’Union africaine (UA), l’Organisation des Nations-Unies (ONU) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont invité lundi à Abidjan les acteurs politiques à « un consensus pour des élections apaisées », au cours d’une mission conjointe.

 » Nous voulons atteindre un consensus pour des élections apaisés, crédibles et inclusives « , a annoncé la porte-parole de la mission, Ayorkor Botchway, au sortir d’une audience avec le président ivoirien, Alassane Ouattara.

Mme Botchway,  ministre des Affaires étrangères du Ghana, faisant partie de la mission conjointe  internationale, tout en militant pour  » un processus solidaire et inclusif « , a invité les acteurs politiques à  » faire preuve de restriction et à ne faire usage d’aucun discours de haine ou de violence « .

Après la validation de la candidature d’Alassane  Ouattara, qui brigue un troisième mandat jugé  » inconstitutionnel  » par l’opposition et le rejet de certains dossiers dont ceux de Guillaume Soro et de Laurent Gbagbo, des violences ont éclaté dans plusieurs localités du pays. Le régime en place qui avait déjà interdit les manifestations, a prorogé cette mesure anti-démocratique.

Avant la mission conjointe , l’ONG belge, Crisis Group, avait appelé à un report du scrutin, prétextant  » un large dialogue visant à apurer une partie du contentieux  » entre l’opposition et le parti au pouvoir, notamment la composition de la Commission électorale indépendante (CEI) et la révision du fichier électoral.

« Les conditions d’une élection apaisée ne sont pas remplies, nos Institutions étant incapables de garantir à nos compatriotes la paix sociale, la sécurité et la stabilité. Il revient donc aux Organismes internationaux et notamment au Conseil de Sécurité de déclarer la tenue de ces élections impossibles et inopportunes et d’envisager la mise en place d’une transition politique pour que la Côte d’Ivoire renoue avec un nouveau contrat social. », a déclaré Danièle Boni-Claverie, Présidente de l’Urd (Union Républicaine pour la Démocratie).

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