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ALASSANE OUATTARA S’EXPRIME SUR LA MORT DU COLONEL WATTAO

Si Alassane Ouattara est au pouvoir, il le doit aux rebelles comme Wattao. L’image de ce rebelle  enfilant une chemise au président de la république Laurent Gbagbo arrêté et extrait de son palais comme un rat, a fait le tour des télévisions du monde.

En 2011 après l’installation d’Alassane Ouattara , les anciens commandants de zone des Forces nouvelles intègrent l’armée régulière.
Issiaka Ouattara alias Wattao  est nommé commandant en second de la Garde républicaine. Son rôle est alors d’assurer la sécurité du président de la République nouvellement installé, Alassane Ouattara .

Il est nommé, en 2013, commandant adjoint du Centre de coordination des opérations décisionnelles (CCDO), une force mixte de près de 800 hommes chargée de sécuriser Abidjan.
En 2014, il est envoyé en formation à l’Académie royale militaire de Meknès, au royaume du Maroc. Durant cette année, Issiaka Ouattara et les autres comzones sont élévés au grade de lieutenant-colonel au début de l’année 2014.

Bien qu’affaibli, Alassane Ouattara l’a élevé au rang de colonel major. Bien que très proche de Guillaume Soro, Wattao a fait allégeance à Alassane Ouattara, chef des Armées. Au moment où la maladie et mort de Wattao font déjà couler beaucoup d’encre et de salive, le chef d’État ivoirien est sorti de son silence. Voici quelques extraits de son intervention :

« Avant toute chose, je voudrais vous dire que j’ai été réveillé à 3 heures du matin avec une triste nouvelle qui m’amène à vous dire que j’ai le regret de vous annoncer, malheureusement le décès de mon jeune frère, Le Colonel Major, Issiaka Ouattara dit Wattao.

Je savais que mon jeune frère avait des soucis de santé et toutes les dispositions ont été prises pour l’envoyer aux Etats-Unis.

Vous pouvez imaginer ma tristesse, Wattao était véritablement un jeune frère. Je viens tout à l’heure de parler à son père, à Doropo. J’ai également demandé à mon jeune frère, Ibrahim Ouattara d’appeler le roi de Bouna pour lui dire toutes nos condoléances. Je pourrai appeler tranquillement, un peu plus tard dans l’après-midi. Je voudrais donc dire à toutes nos forces armées et à tous ceux qui ont été avec lui, durant ces nombreuses années, ils perdent un frère d’arme, mais au-delà, ils perdent un frère(…)

 

Il a véritablement fait un excellent travail. Et même avec sa Majesté, le Roi Mohammed VI, nous en avions parlé et avec le Général chef d’Etat-major des forces royales, des progrès importants et de l’aptitude et de sa soif d’apprendre et il avait bien appris (…)

Des instructions au ministre de la Défense, pour que toutes les dispositions soient prises, pour que l’armée et nous-mêmes, nous puissions lui rendre hommage pour le travail accompli. »

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