ALI BONGO DÉJOUE UN COUP D’ÉTAT
Karine Arissani, qui est très introduite dans les cercles privés du pouvoir, nous informe à travers un post sur sa page facebook, que Brice Fargeon et ses lieutenants préparaient un « coup d’Etat » ,qui devait avoir lieu en janvier 2020.
Elle en sait beaucoup et devrait normalement être auditionnée par les services spéciaux pour les avoir côtoyé.
Le collectif des 10, d’Appel à Agir ,n’avaient donc pas tort ,de poser cette question depuis plusieurs mois,celle de savoir qui dirige le Gabon, au regard des décisions qui se prenaient au sommet de l’Etat.
Comme toute réponse,alors qu’il n’avait pas la competence,l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo ,décida de plagier l’idée du collectif ,en lançant un autre « appel à agir » ,qui avait pour mission principale,de brouiller l’idée originale,développée par les fondateurs, qui animaient déjà des causeries, dans les quartiers de la capitale, pour sensibiliser les populations sur ce sujet d’importance capitale . Le soi-disant évaluateur certifié des politiques publiques,Petit-lambert Ovono, en avait même fait large echo et son cheval de bataille ,se proposant d’en faire sa propagande, mais il a tapé sur l’os.
C’est dans cette ambiance de mensonge,qu’est née la plate-forme « OR JEUNES » ,malheureusement mort-née aujourd’hui ,qui a tenté de mobiliser les jeunes gabonais autour de cette imposture initiée par Brice Fargeon ,pour essayer de tuer dans l’œuf, celle du collectif ,composé des hommes politiques et de la société civile.
On peut donc comprendre pourquoi l’idée saugrenue d’organiser une tournée républicaine lui est venue et pourquoi OR JEUNES, l’accompagnait à toutes les étapes du pays. Le but était non seulement d’étouffer la question de l’incapacité d’Ali Bongo à gouverner le pays ,mais en plus de tâter le terrain politique ,en vue du plan savamment orchestré dont parle Karine Arissani.On comprend aussi l’acharnement dont a été victime la juge Paulette Akolly, suspendue pour avoir voulu traiter cette question sur le fond.
Les choses ne se sont donc pas passées comme souhaitées et on l’a observé lors du séjour d’Ali Bongo à Franceville, pour un soi-disant marathon organisé par Sylvia Bongo,on sentait qu’il existait déjà un parfum de malaise entre lui et son directeur de cabinet.
Il semble aussi que Sylvia Bongo s’est imposée dans le programme,lors du meeting de clôture du stade de Nzeng Ayong, contre la volonté de Brice Fargeon, qui régnait déjà en maître à travers tout le pays. Elle avait déjà sûrement l’information et cela l’a contrainte à conduire Ali Bongo sur le lieu de la manifestation, malgré son état physique qui faisait plus que pitié.
Il faut donc comprendre l’origine de tous ces changements intervenus autour d’Ali Bongo,dont on avait éloigné de tous ses amis ,proches et anciens collaborateurs.C’est ce qui explique le retour de Brice Oligui Nguema et la nomination de l’ami de Nourredine Bongo comme directeur de cabinet adjoint.
La purge a continué avec l’eviction de Brice Fargeon au cabinet d’Ali Bongo et des officiers supérieurs des forces de sécurité et de defense ,chargés de gérer le renseignement au Gabon. Elle va se poursuivre cette semaine.
« Appel à Agir » avait bien raison de poser cette question et Brice Fargeon se préparait à les répondre en prenant lui-même le pouvoir, selon une formule conçue dans les laboratoires de l’AJEV et qui vient d’être déjouée.
Allons-y écouter le collectif « Appel à Agir « ce jour ,il fera une conférence de presse.
Pierre Ntoum .
