ALI BONGO PLEURE L’OPPOSANT CASIMIR OYÉ MBA
Dans un message publié sur Twitter, le chef de l’État gabonais exprime sa tristesse et salue la mémoire d’un homme qui a consacré sa vie « à la chose publique ».
« C’est avec tristesse que j’ai appris le décès ce matin à Paris de M. Casimir Oyé Mba. Cet homme d’Etat aura consacré sa vie à la chose publique, au Gabon où il a été 1er ministre comme en Afrique centrale en tant que Gouverneur de la BEAC. Mes sincères condoléances à sa famille », a écrit Ali Bongo Ondimba.Le vice-président de l’UN est décédé dans la nuit du 15 au 16 septembre à l’hôpital Paris Saint-Joseph, dans le 15e arrondissement de Paris, en France, où il a été admis depuis cinq jours pour cause de Covid-19. L’illustre disparu luttait contre une forme sévère du terrible virus, d’abord à la polyclinique Chambrier à Libreville, avant d’être évacué en France où il a finalement rendu l’âme.
L’annonce du décès de l’ancien Premier ministre et ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a eu l’effet d’une bombe au sein de l’UN, plongée dans la profonde tristesse. «Notre pays vient de passer à côté de quelque chose», a déploré le commissaire national en charge du Budget au sein de l’UN, joint au téléphone par la rédaction. La voix pleine d’émotion, le cadre en est profédement convaincu : «Notre pays a loupé quelque chose avec cet homme, pour l’avoir côtoyé pendant ces deux dernière années», a insisté Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, qui a assuré que la mémoire de l’ancien leader du parti sera honorée «comme il se doit».
La disparition du Casimir Oye Mba, à l’âge de 79 ans, est le second en l’espace de quelques jours au sein de l’UN. Le 14 septembre, le parti a déploré la perte de Marie-Agnès Koumba, cadre de la formation politique, elle aussi emporté par le terrible virus.