Accusé levez-vous Afrique Politique

ALI BONGO PROMET DE JETER TOUT SON GOUVERNEMENT EN PRISON

Lors de son message de fin d’année 2019 qui a duré une quinzaine de minutes, le chef d’État gabonais Ali Bongo, s’est montré menaçant envers les membres du gouvernement auxquels il a prescrit des résultats sur lesquels ils seront jugés. Et concernant justement la justice, Ali Bongo leur a rappelé que nul n’est à l’abri et a prôné l’exemplarité et la probité.

À l’instar de son ancien directeur du cabinet Brice Laccruche Alihanga et d’autres barons du régime qui ont été jetés en prison pour des détournements , Ali Bongo a annoncé que l’opération Scorpion qu’il a déclenchée va se poursuivre avec une extrême sévérité. Et quand on connaît la gabegie sur des fonds publics  dans lesquels les membres du gouvernement gabonais  sont trempés, il est fort probable que si la justice était appliquée comme l’annonce Ali Bongo, tous les responsables au sommet de l’État, vont se retrouver derrière les barreaux avec des hémorragies de 85 milliards, 1500 milliards . Voici un extrait du discours d’Ali Bongo à propos:

Les dirigeants et responsables publics doivent changer de paradigme. Passer d’une logique d’annonces, à une logique de résultats. Car, je le sais, Vous ne nous jugerez pas sur nos intentions, mais sur nos réalisations et j’en suis conscient.
C’est tout le sens profond que je donne à l’action politique : écouter et prendre en considération les aspirations légitimes de nos compatriotes, qui sont en réalité des choses simples. Premièrement, améliorer vos conditions de vie. Cela demeure et demeurera toujours ma priorité absolue.
Deuxièmement, des résultats. Des résultats tangibles. L’actualité nous le rappelle quotidiennement. Les Gabonaises et les Gabonais exigent de l’efficacité. Autrement dit, à nouveau des résultats. Des résultats sur le long terme quand il s’agit d’investir pour préparer leur avenir, celui de leurs enfants, celui de leurs générations futures.

Mais aussi des résultats immédiats pour pallier les urgences du quotidien. Cette aspiration, c’est celle du Peuple gabonais et j’entends la faire respecter scrupuleusement par toutes ces personnes détentrices d’une charge publique.
Ces hommes et ces femmes que j’ai nommé à votre service doivent en tirer toutes les conclusions, c’est à dire réviser leur manière d’être, de fonctionner, et revenir à l’essentiel : travailler pour l’intérêt général.

Ces instructions, je les ai données à tous les responsables publics, à commencer par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
L’échec ne saurait être une option. La réussite une obligation. Pour m’en assurer, j’ai décidé de renforcer les mécanismes d’évaluation, tant en ce qui concerne l’action du Gouvernement, que des hauts responsables au sein de l’administration. Le suivi de leurs actions sera entrepris de manière plus rigoureuse, et plus régulière. Des mesures seront être prises dans ce sens. Ma patience a des limites.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,
« Union », « Travail » et enfin « Justice ». C’est le troisième et dernier terme de notre devise. Il n’y a nulle société viable sans Justice pour tous, sans justice équitable(…)

La justice, c’est aussi et avant tout le respect de la Loi, de la règle commune, générale et impersonnelle. Le Gabon est un État de droit. Au Gabon, personne n’est au-dessus de la Loi. Au Gabon, il n’y a pas de Justice à deux vitesses. La Justice est et doit être la même pour tous.
Nul ne saurait s’y soustraire. A fortiori un titulaire de charges publiques.

En effet, par définition, un responsable public doit être « responsable ». Responsable de ses actes.C’est un honneur que de servir la République, d’être au service de nos compatriotes, et d’ouvrer pour l’intérêt général. Cela confère certes des avantages. Mais c’est d’abord une charge, qui suppose d’accomplir son devoir avec exemplarité.

L’un des visages de cette exemplarité, c’est la probité. Les dirigeants sont là pour servir. Ils ne sont pas là pour se servir. Je l’affirme : « La corruption n’a pas sa place au Gabon ». Je l’affirme encore, et avec force : « La corruption n’a pas sa place au Gabon ». Elle est un frein, un obstacle au développement de notre Nation, une gangrène et une trahison envers nos populations, qui par le suffrage universel m’ont fait confiance.

Mes chers compatriotes,
Dans le respect de notre Constitution, une opération anti-corruption est en cours. Je ne m’étendrai pas ici à son sujet. Je laisse la Justice, en qui j’ai toute confiance, faire son travail. Je voudrais simplement dire une chose. Avec force et détermination. Que celles et ceux qui s’adonneront à des pratiques répréhensibles seront tous sanctionnés, sans exception, avec une extrême sévérité car ils tomberont sous le coup de la loi. »

Articles Similaires

Quitter la version mobile