Accusé levez-vous Afrique

APRÈS AVOIR LIBÉRÉ 1800 DÉTENUS, DES HOMMES ARMÉS LIBÈRENT ENCORE 240 PRISONNIERS

Une opération Commmando inspirée probablement de la célèbre  série télévisée  » Prison Break. Des hommes armés qui prennent d’assaut une prison et libèrent pas moins de 240 détenus! Il faut y croire, c’est la réalité.

L’administration pénitentiaire du Nigeria, citée par AFP, informe que des hommes lourdement armés ont attaqué, dans la nuit de dimanche à lundi, une prison dans l’Etat de Kogi, dans le centre du pays, et ont libéré 240 détenus.

“Le centre de détention de moyenne sécurité de Kabba, dans l’Etat de Kogi, a été attaqué par des hommes armés qui n’ont pas encore été identifiés et 240 détenus ont été libérés par la force”, a déclaré Francis Enobore, porte-parole de l’administration pénitentiaire nigériane, dans un communiqué.

Vers 23H45, des assaillants venus en nombre “ont engagé de violents échanges de tirs avec les gardes armés” de la prison.

Les hommes armés ont ensuite envahi la prison, où se trouvaient 294 personnes en détention dont 224 en attente d’être jugées. Des recherches étaient en en cours lundi pour retrouver les détenus évadés, a renchéri Enobore.

Lors de l’attaque, 294 prisonniers étaient enfermés dont 224 en attente de jugement et 70 condamnés, a-t-il précisé.

Le ministre de l’Intérieur, Rauf Aregbesola, a indiqué lundi dans un autre communiqué que les hommes armés avaient utilisé des explosifs pour détruire trois côtés de la clôture, permettant ainsi aux détenus de s’enfuir.

« Nous ne ménagerons aucun effort en vue de les ramener en détention. Nous fournissons également à INTERPOL (Organisation internationale de police criminelle) les informations les concernant au cas où ils tenteraient de quitter le pays « , a assuré  Aregbesola, notant que l’évasion d’une garde légale est un crime grave.

Il a précisé que les agences locales d’application de la loi avaient été légalement autorisées à user de tous les moyens nécessaires pour arrêter et présenter les évadés à la justice, ajoutant que certains des fuyards étaient volontairement retournés au centre de détention lundi matin.

Aregbesola a déclaré qu’un soldat et un policier avaient été tués par les hommes armés, tandis que deux membres du Service correctionnel sont toujours portés disparus depuis l’attaque.

Cette dernière évasion intervient environ cinq mois après que des assaillants ont attaqué début avril un autre centre de détention et le siège de la police dans l’Etat d’Imo (sud), libérant ainsi plus de 1.800 prisonniers et incendiant les établissement.

Articles Similaires

Quitter la version mobile