Afrique Politique

APRÈS LA RDC, LE TOGO SOLLICITE AKERE MUNA POUR LUTTER CONTRE LA CORRUPTION

« Audience chaleureuse avec S.E.@FEGnassingbe du Togo. Très impressionné par son insistance à lutter contre la #corruption et à promouvoir la #BonneGouvernance. Il a également évoqué sa détermination à faire en sorte que la corruption ne rende inefficace la lutte contre #COVID19 »

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« Warm audience with H.E. @FEGnassingbe
of Togo. Very impressed by his insistence on fighting #corruption and promoting #GoodGovernance. He also stated his determination to ensure that the fight against #COVID19 is not weakened by corruption. #Africa #AntiCorruption », c’est le message publié par Maître AkéréMuna sur son compte Twitter.

Nouvelle mission pour l’ancien bâtonnier du barreau camerounais et président Transparency International au pays de Faure Gnassingbe où la corruption marche très fort. Surnommé  » Monsieur Propre », Me Akere Muna aura une lourde mission dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest où la corruption reste endémique.

Sur 180 pays  étudiés à la loupe par Transparency International, le Togo se situe à la 130 ème  place, dans la moyenne des pays africains,  en 2020. Toutefois, il convient de constater que le pays a reculé par rapport à  2018 ; il perd un point avec un score de 29/100. Il est identique à la Guinée et au Mali .

Le phénomène de la corruption  reste très présent dans le pays, en dépit des efforts menés par le gouvernement. Comme généralement dans d’autres pays francophones, la corruption est accentuée en raison de faibles salaires qui poussent les fonctionnaires  d’accepter des pots de vin en échange de petits services.

Au sommet de l’Etat, les officiels (ministres, députés, hauts fonctionnaires) seront bientôt obligés de transmettre l’étendue de leurs biens et revenus à une Haute Autorité dédiée à la transparence et à la lutte contre la corruption.

Il faut rappeler qu’avant Faure Gnassingbe, le chef de l’État Congolais, Félix Tshisekedi, a recruté le candidat à la dernière élection présidentielle d’octobre 2018 au  Camerounais- mais qui avait désisté au profit de Maurice Kamto-comme expert indépendant. Contrairement aux informations qui avaient  circulé que la RDC s’était attachée les services de l’avocat camerounais Akere Muna comme conseiller au cabinet du chef de l’État, il est plutôt un consultant extérieur, même s’il est presque résident.

En réalité, la RDC avait sollicité auprès du Pnud l’expertise d’un consultant extérieur de renommée internationale pour travailler avec les équipes opérationnelles en charge du chantier de la lutte contre la corruption, cheval de bataille du président Félix Tshisekedi. C’est dans ce contexte précis que l’avocat camerounais a été recruté par le Pnud puis recommandé à la RDC.

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