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ASSASSINAT DE ME SYLVAIN SOUP: LES PREUVES DU CRIME IMPARFAIT

Un Camerounais suite à un accident de circulation, est victime d’une fracture au bras à Bafoussam, ville située à 300km et à 4770 trous ou nids poule de Yaoundé.

A cet accidenté camerounais, on fait traverser plus d’une quinzaine de villes entre l’Ouest et le Centre juste pour une fracture au bras, ce qui signifierait qu’il n’existe aucun hôpital à Bafoussam ou autre ville environnante susceptible de soigner une fracture.

Malgré tout et après plusieurs heures de route, un Centre des Urgences (dit de Référence) de la Capitale trouve qu’il est nécessaire d’opérer le patient.

On suppose donc une anesthésie qui, soit,est locale, soit générale.

Si elle est locale, comment pourrait-elle entrainer la mort, même en cas de complication ?

Si elle est générale, deux questions émergent, la première est de savoir pourquoi y aurait-on recours alors que le mal est situé au niveau du bras ? La seconde question est de savoir pourquoi le chirurgien n’a pas procédé à une pré-medication (dose homéopathique) pour tester la réaction du patient au produit comme le font tous les chirurgiens du monde?

Il en découle donc une volonté manifeste d’en finir avec une figure centrale pour la défense des Prisonniers politiques qui, avec son collectif, aura mis à nue un système judiciaire nauséabond et mafieux aux ordres de la Satrapie. Un message clair est donc adressé aux avocats actuels ou potentiels qui « prendraient le risque » de défendre brillamment, comme souvent, les militants du MRC.

Le crime cependant ne restera pas impuni, l’Histoire s’en chargera de belle manière. Dès à présent, je ne recommanderais pas à ceux qui s’opposent à ce régime(je ne dis pas aux « opposants ») de se confier, en cas de nécessité à des hôpitaux publics.

Un citoyen qui observe.

Celestin Djamen

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