AVEUX EN PLEURS : DE LONGUE LONGUE À STÉPHANIE DJOMO

L’on apprend dans cette édition du journal de 20 heures 30 sur la CRTV du 19 novembre 2020 que Stéphanie Djomo a été libérée sous caution. Dans une posture anxieuse, elle dit avoir menti sur Équinoxe TV dans le cadre de l’émission « Parole aux Femmes » où elle avait affirmé être une victime de la crise anglophone. Elle présente par ailleurs les excuses aux Camerounais pour avoir « menti ».

Précisons qu’elle a été libérée sous caution de la prison de New-Bell à Douala où elle a passé plusieurs jours le 18 novembre dernier. La veille de sa libération, à croire son conseil, elle a eu une rencontre qui a duré des heures avec plusieurs émissaires du ministère de la défense dans le bureau du régisseur de la prison de New-Bell. Le lendemain lorsqu’elle se rendait chez le commissaire du gouvernement du tribunal militaire de Douala, elle a répudié ses avocats arguant vouloir désormais se défendre seule. Toute chose qui fait planer des soupçons d’un deal entre elle et le gouvernement camerounais.

Après sa libération,  elle a été conduite à Yaoundé pour faire des déclarations contraires à celle qu’elle a récemment faites sur Équinoxe TV. Alors que l’affaire est encore pendante en justice, on se demande bien à quoi rime une telle sortie sur la télévision nationale qui viole la procédure judiciaire. C’est clair qu’il y a anguille sous roche. Pour certains observateurs avertis, l’objectif est d’incriminer la télévision Équinoxe TV et le parti politique le MRC.

Source :LeTgvdeLinfo

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Il y a quelques mois, le chanteur Longuè Longuè avait avoué et demandé pardon pour avoir été manipulé par des politiciens  véreux contre les si honnêtes dirigeants du pays.

Il y a quelques décennies,  les officiers de gendarmerie Salatou Adamou et Ousman Daouda ont avoué avoir été envoyés par Ahidjo pour assassiner son successeur. Leur condamnation à mort fut commuée en détention à vie.

Longuè Longuè  a pleuré et supplié : « je veux voir mes enfants grandir « . Il révèlera aux médias qu’il avait été battu à « pisser le sang ».

Le capitaine Salatou, une fois libéré (une dizaine d’années plus tard), se retracta.  Dans un projet de livre que j’avais entamé avec lui avant son décès, il révélait que la veille du procès au cours duquel ils ont confirmé les fameux aveux, le chef de la police politique de l’époque, Jean Fochivé, de sinistre mémoire, s’était donné la joie de passer la nuit dans leur cellule.

Souhaitons-nous la paix vivants !

Venant Mboua